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Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1 |
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Aucun texte contemporain ne nous renseigne sur le sort qui
fut réservé aux religieux manichéens après la confiscation de
leurs biens et la fermeture de leurs sanctuaires. Au xIIIe siècle,
le compilateur du Fo Isou t'ong ki avait cependant connaissance
de violences qui furent alors exercées contre les personnes. Voici
en quels termes il s'exprime () [Texte xxxIV] : tt La troisième
année laouei-tch'ang(8 [i 3), ... un édit ordonna de supprimer dans
tout l'Empire les temples manichéens. A la capitale, soixante-dix(8)
religieuses manichéennes périrent toutes. Ceux qui étaient chez
les Ouigours furent exilés dans les diverses provinces; le plus
grand nombre périrent(9). »8.E-2-1*00031tIXT*TE
Kn'apas : '.
(2) K n'a pas I jJj f A A-.
(:) K n'a pas A- yeou.
(4) K, au lieu der tang, a j tch'ou.
(o) K, au lieu de Ç teng, a 1: sseu que nous avons adopté.
K n'a pas @ J J .
Fo tsou t'ont ki, chap. 42, fol. 88 r°; le même texte se retrouve au chap. 5h., fol. 151 r°, avec deux variantes que nous indiquerons en note.
Au chapitre 54, on a le chiffre de 72 au lieu de 7o.
Ce dernier membre de phrase manque au chapitre 54; la première partie est identique dans les deux chapitres, mais n'est guère intelligible. Les gens qui étaient nrchez les Ouigours” étaient hors de la portée des Chinois, et on n'avait pas à les exiler dans les provinces. Les citations du Fo Isou t'onU ki ne sont pas toujours fidèles, et le texte est vraisemblablement altéré. Il nous paraît probable que les gens qu'on exile dans les diverses provinces ne sont pas ceux qui se trouvaient chez les Ouigours, mais bien les Ouigours qui se trouvaient dans la Chine du Nord, à Si-ngan-fou, à Ho-nan-fou, à T'ai-yuan-fou. Quant aux religieuses manichéennes, ce témoignage-ci est le plus précis que nous ayons en Chine à leur sujet, mais on a vu plus haut (cf. supra, p. 1 g5 ) qu'il est question d'elles dans l'inscription de Karabalgasoun. Palladius, qui a été le premier à faire connaître le texte du Fo Isou t'ont- ki (Starinnye slcdy, p. 52), ne s'expliquait pas les raisons de cette persécution des religieuses et, invoquant des opinions défavorables de saint Augustin sur leurs soeurs d'Afrique,
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