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0273 Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1
Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1 / Page 273 (Grayscale High Resolution Image)

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doi: 10.20676/00000257
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Aucun texte contemporain ne nous renseigne sur le sort qui

fut réservé aux religieux manichéens après la confiscation de

leurs biens et la fermeture de leurs sanctuaires. Au xIIIe siècle,

le compilateur du Fo Isou t'ong ki avait cependant connaissance

de violences qui furent alors exercées contre les personnes. Voici

en quels termes il s'exprime () [Texte xxxIV] : tt La troisième

année laouei-tch'ang(8 [i 3), ... un édit ordonna de supprimer dans

tout l'Empire les temples manichéens. A la capitale, soixante-dix(8)

religieuses manichéennes périrent toutes. Ceux qui étaient chez

les Ouigours furent exilés dans les diverses provinces; le plus

grand nombre périrent(9). »8.E-2-1*00031tIXT*TE

Kn'apas : '.

(2) K n'a pas I jJj f    A   A-.

(:) K n'a pas A- yeou.

(4) K, au lieu der tang, a j    tch'ou.

(o) K, au lieu de Ç teng, a 1: sseu que nous avons adopté.

  1. K n'a pas @ J J .

  2. Fo tsou t'ont ki, chap. 42, fol. 88 r°; le même texte se retrouve au chap. 5h., fol. 151 r°, avec deux variantes que nous indiquerons en note.

  3. Au chapitre 54, on a le chiffre de 72 au lieu de 7o.

  4. Ce dernier membre de phrase manque au chapitre 54; la première partie est identique dans les deux chapitres, mais n'est guère intelligible. Les gens qui étaient nrchez les Ouigours” étaient hors de la portée des Chinois, et on n'avait pas à les exiler dans les provinces. Les citations du Fo Isou t'onU ki ne sont pas toujours fidèles, et le texte est vraisemblablement altéré. Il nous paraît probable que les gens qu'on exile dans les diverses provinces ne sont pas ceux qui se trouvaient chez les Ouigours, mais bien les Ouigours qui se trouvaient dans la Chine du Nord, à Si-ngan-fou, à Ho-nan-fou, à T'ai-yuan-fou. Quant aux religieuses manichéennes, ce témoignage-ci est le plus précis que nous ayons en Chine à leur sujet, mais on a vu plus haut (cf. supra, p. 1 g5 ) qu'il est question d'elles dans l'inscription de Karabalgasoun. Palladius, qui a été le premier à faire connaître le texte du Fo Isou t'ont- ki (Starinnye slcdy, p. 52), ne s'expliquait pas les raisons de cette persécution des religieuses et, invoquant des opinions défavorables de saint Augustin sur leurs soeurs d'Afrique,