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Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1 |
[ 321 ] - -F-).( 283 ).Cł»
la nuit pour se livrer á des débauches obscènes; ils repré-
sentent le roi des démons assis les jambes étendues (1) tandis
que le Buddha lui lave les pieds; ils disent que le boud-
dhisme [n']est [que] le grand véhicule, tandis que leur religion
est le véhicule suprême. Voilá jusqu'oh va leur insolence cri-
minelle.»[0 t~~ o *;~o
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Le Kieou tvou tai che raconte en plus grand détail cette
révolte de Wou Yi (2) [Texte XLII] : cc [L'année po o ,] en
hiver, le dixième mois, les rebelles pervers (3) de Tch'en-
tcheou, nommés Wou Yi et Tong Yi (4), subirent le dernier
supplice. Des gens du bas peuple dans la région de Tch'en-
préceptes du bouddhisme et, partiellement, du taoïsme en s'abstenant de légumes forts en même temps que de viande; c'est ce que dit peut-être le texte du Kieou wou tai che qui va être cité après celui-ci.
(') Le sens exact de Xi kiu-tso est douteux. Palladius (Sledy, p. 5 3) a
traduit par ase tenant fièrement assis r. Dans A death-blow to corrupt doctrines (p. 2 i ; sur cet ouvrage, cf. infra, p. 372), où ce texte est arrivé de troisième main, on a seulement a in a sitting posture r. Devéria ( Musulmans, p. li8o ) a adopté aacrroupi r , mais on voit mal comment le Buddha peut laver les pieds d'un démon accroupi. Pour la posture des jambes pendantes dite a de Maitreyar , cf. SARAT CHANDRA DAS, Tibet.-Engl. Digit. , p. 886 ; GRÜNWEDEL , Mythol. des Buddhismus in Tibet und der Mongolei, p. 120-122.
Kieou wou tai che , chap. 1 o , fol. 2 r°. Le Sin wou tai che (chap. 3 , fol. 2 r°) ne consacre au même événement que quelques mots; il donne cependant les deux dates du soulèvement et de l'exécution. Le soulèvement serait du 76 mois ; ii faut sans doute entendre par là que la rébellion devint alors assez sérieuse pour émouvoir la Cour; mais le texte détaillé du Kieou wou tai che indique des troubles plus prolongés.
Le mot yao implique en même temps une idée de magie.
Ces deux personnages ont pour nom personnel un caractère cyclique, qui
est yi dans les deux cas; ce n'est pas un usage fréquent en Chine, et il
pourrait bien y avoir là quelque coutume de secte. Nous ne pensons pas qu'on
puisse prendre ici yi au sens de cvun tel pour quelqu'un dont le nom véri-
table n'est pas autrement spécifié. On trouve sous les Song un médecin un
peu sorcier appelé Ts'ien Yi ( Song che, chap. 462, fol. 3-4).
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