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0295 Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1
Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1 / Page 295 (Grayscale High Resolution Image)

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doi: 10.20676/00000257
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diverses reprises les troupes provinciales pour les punir et les

arrêter : mais ce fut au contraire [ces troupes] qui se firent

battre par les brigands. Les trois départements de Tch'en,

Ying et Ts'ai souffrirent beaucoup de leur méfaits. Puis, ces

brigands nommèrent Wou Yi Fils du Ciel; pour tous leurs

autres chefs, ils constituèrent aussi des dignités. Alors on

mit en campagne l'armée attachée à la personne de l'em-

pereur ainsi que les soldats de plusieurs commanderies;

avec ces forces réunies, on poursuivit et on attaqua les bri-

gands qui furent mis en déroute. On prit vivants Wou Yi et

plus de quatre-vingts autres chefs et on les envoya chargés

d'entraves au palais. On les décapita tous sur la place publique

de la capitale. 4.. -f -) M J'ij # PA let   tk   o

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Ce texte du Kieou wou tai cite, beaucoup plus détaillé que

celui du Fo tsou t'ong Iii, ne nomme pas le manichéisme et

semble considérer la secte de Wou Yi comme une secte boud-

dhique. Tout au plus, la mention des t barbares du Houai „

est-elle un indice des relations étrangères de cette secte. On

pourrait donc se demander si Tche-p'an , l'auteur du Fo tsou

du Houain comme s'appliquant aux populations indigènes, c'est-à-dire chinoises, du Ngan-houei et du Kiang-sou. On a d'ailleurs vu plus haut (cf. texte XXX) qu'il y avait des étrangers, et plus précisément des manichéens, dans la région «du Kiang et du Houain.