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0303 Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1
Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1 / Page 303 (Grayscale High Resolution Image)

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doi: 10.20676/00000257
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[331j   ----tes•( 293 )•c3 _--_

fol. 121 r°, du Fo Isou t'ong kz . Voici ce texte [Texte XLVI] .

[La glose dit : rai examiné le Yi kien tche, oú il est dit u)

:]

[Ceux qui] se nourrissent de légumes et servent les démons (2)

prospèrent surtout sur les Trois montagnes (San-chan )

(i) Les mots mis ici entre crochets sont ceux par lesquels Tche-p'an annonce la longue citation du Yi kien tche.

  1. el; ;   tch'e-ts'ai che-mo. Ces mêmes termes seront employés
    pour caractériser les manichéens en tête du résumé du long texte de Lou Yeou utilisé par les membres du Tsong-li-yamen (texte XLVIII). Tche-p'an les emploie en outre, sous l'année 1202 , à propos de la secte du Nuage blanc, et c'est sans doute ce qui l'a amené à citer le texte du Yi kien tche à la suite de cette note de 1202 où il est question du Nuage blanc, et non dans un des passages de sa chronique où il est vraiment question des manichéens. 11 se peut d'ailleurs que la secte du Nuage blanc, née au Tchö-kiang, ait eu quelques affinités avec le manichéisme; mais elle parait être avant tout une hérésie du

bouddhisme. Le 5e mois de la 4e année chao-hing (1134), I   .j - Wang
Kiu-tclieng présenta au trőne une requête où il exposait que, dans le Tchökiang, il y avait depuis longtemps des gens qui ase nourrissaient de légumes et servaient les démons,, (tch'e-ts'ai che-mo), mais qu'ils ne s'étaient vraiment multipliés et s'étaient devenus dangereux que depuis la révolte de Fang La. La révolte de Fang La est de 112o, et on verra plus loin que d'autres textes paraissent la mettre en rapport avec le manichéisme. La requête de Wang Kiu-tcheng doit se trouver, à sa date, dans le Kien yen yi lai hi Mien yao lou, publié sous les Song par Li Sin-tch'ouan, en Zoo chapitres; il y a de cet ouvrage une édition récente parue au Kouang-tong et que l'un de nous a utilisée naguère à Hanoi , mais qui ne se trouve pas à Paris; nous sommes réduits à

mentionner le rapport de Wang Kiu-tcheng d'après le   f    Kiao

ts'ouei hivan pi ki de t   Chen T'ao (édit. du Tsiu hio hivan ts'ong chou,
chap. 1, fol. 2 3 v°).

  1. Le nom des Trois montagnes sera également cité dans la deuxième moitié du une siècle par Tche-p'an. Il n'est pas en apparence très caractéristique, car plusieurs endroits l'ont porté. Le Yi kien tche lui-même (section yi-tche, éd. du Che wan kivan leou ts'ong chou, chap. 16, fol. 3 r°) cite le

tU   San-chan-tchen, ou Garnison de San-chan , aà l'est de la sous-pré-

fecture de Ning-hai de T'ai-tcheoun ; Hong Mai y accompagna un jour son père. C'était un poste stratégiquement important pour la surveillance du com-

merce maritime, et il était établi sur l'îlot de San-chan, aujourd'hui    

ai San-men-chan; la marine moderne en a reconnu l'intérêt : c'est cet îlot de San-men-chan qui a donné son nom à la a baie de San-men», que l'Italie voulut se faire céder à bail en 1899 (cf. Ta ts'ing yi t'ong tche, éd. de Chang-hai , 1902, chap. 229, fol. 3 r°; CORDIER, Histoire des relations de la Chine ,