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Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1 | |
中国で発見されたマニ教に関する概論 : vol.1 |
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devaient avoir pour cause quelque défaut dans la conduite du
souverain et c'est pourquoi, afin d'arrêter des pluies funestes
aux moissons, l'empereur demandait qu'on lui marquât quelles
étaient ses erreurs (i)• Le jourwou-yin est le cinquième jour du
quatrième mois de la deuxième année k'ien - tao ; c'est sans
doute au décret rendu en ce jour que répond Lou Yeou, tout
en le mettant au sixième jour au lieu du cinquième, et nous
pouvons dater avec grande vraisemblance son rapport de
l'année t i 66. C'est le dernier article de ce mémoire qui con-
tient le passage qui nous intéresse; nous le traduisons inté-
gralement ci-dessous (2) :
[Texte XLVIII.] ttDepuis l'antiquité , l'apparition ou la
cessation des brigandages ont dépendu des famines produites
par les inondations ou les sécheresses; poussés par le froid
et par la faim, les hommes se rassemblent à grands cris pour
attaquer et piller. Si alors on a recours aux moyens ap ro riés, E
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on peut facilement les calmer et ils ne sauraient aucunement
devenir un grand souci pour l'État. Mais quand il y a des
gens dévoyés pratiquant des doctrines de sorcellerie qui, en
temps de paix , abusent le bon peuple , s'associent avec lui de
~
(i) De même, da troisième année k'ien-tao (1167), le onzième mois, le jour ting-tch'eou (2 6 décembre ), parce que le tonnerre avait éclaté alors que ce n'était point le temps, l'empereur ordonna par décret aux fonctionnaires des deux administrations du t'ai-kien et du che-ts'ong de lui exposer quelles étaient
ses fautes» T .~ j e (4 ! 't I~
(cf. Song che , chap. 34, fol. 2 r°).
0} Un fragment de ce texte a été cité par les membres du Tsong-li-yamen dans leur commentaire sur l'inscription de Karabalgasoun (cf. VasIL'EV, Kitai= skiya nadpisi, p. 33-34); l'édition n'est pas indiquée, et la citation est assez incorrecte. 11 n'est d'ailleurs pas sûr qu'elle ne soit pas prise de seconde main dans quelque recueil de morceaux choisis des Song méridionaux. En effet, les membres du Tsong-li-yamen intitulent le rapport de Lou Yeou Tch'e ts'ai che mo tchouang (cf. supra, p. 331, n. 2), qui n'est pas donné dans le texte original; il faut donc ou que les membres du Tsong-li-yamen aient puisé de seconde main à une autre source, ou peut-être aient ajouté eux-mêmes l'intitulé en s'inspirant du Fo Isou t'ong ki.
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