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0320 Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1
中国で発見されたマニ教に関する概論 : vol.1
Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1 / 320 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000257
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OCR読み取り結果

 

 

----}44( 310 ~•c~-- -

.   ,

[38]

la Lumière (i); on y trouve aussi les noms de Buddha de chair,

Buddha d'os, Buddha de sang, etc. (2). [Les sectateurs de cette

religion] ont des vêtements blancs et des bonnets noirs (3).

Dans toutes les villes et bourgades où ils résident, ils ont leurs

livres apocryphes et leurs idoles de sorciers; ils vont même jus-

qu'à graver des planches pour répandre [ces ouvrages]. Ils ont

faussement emprunté (4) les noms du magistrat provincial (5'

Tch'eng Jo-ts'ing (6) et d'autres [fonctionnaires] de la période

tcheng- houo (1. 1 t o- 1 1 7) comme ceux de reviseurs [de leurs

textes] et celui du préfet de Fou- tcheou [de la même pé-

riode] , Houang Chang (g), comme ayant surveillé la gravure

[des planches]. [Ces hérétiques] prétendent que de sacrifier

au grand-père et au père défunts, c'est une invocation aux

démons (8) ; ils s'abstiennent toujours de nourriture san-

(i) Ming-che, c'est-à-dire Mâni. Ceci nous confirme dans l'idée que le acinquième buddhan de Hong Mai, maux vêtements blancs,' , doit être Mâni; cf. supra, p. 837, n. i.

  1.  Nous ne savons quelle théorie se déguise sous ces divers termes. Le traité de Pékin nous a seulement montré les cinq arbres de mort plantés dans les cinq mvillesn des os, des nerfs, des veines, de la chair et de la peau (cf. ire partie, p. 528-529).

  2.  Cf. supra , p. 333, n. i et 2. Si les religieux manichéens eux-mêmes devaient avoir en principe le bonnet blanc tout comme le vêtement, la robe blanche et la coiffure noire n'étaient pas inconnues en Asie centrale (cf. par exemple A. GRUNWEDEL, Altbuddhistische Kultstätten in Chinesisch-Turl,•istan, Berlin , 191 2 , p. 207).

  3.  Rien ne prouve que les manichéens aient m faussement n emprunté les noms de ces fonctionnaires, comme le veut Lou Yeou. De même que les éditions de textes manichéens du début du xie siècle pouvaient légitimement porter le nom des reviseurs du Canon taoique, celles du début du XIIe ont très bien pu paraître avec l'assentiment formel des autorités.

  4.  Nous avons traduit   tao-kouan mot à mot, mais sans pouvoir citer
    actuellement de textes où la valeur de ce titre soit indiquée.

  5.  f-1 : j Tch'eng Jo-ts'ing nous est inconnu.

  6.           Houang Chang nous est également inconnu. Sa charge à Fou-
    tcheou confirme la provenance foukienoise de ces éditions chinoises de Mani.

  7.  Le mot ici traduit par m démon', est St kouei, qui désigne les âmes infé-

rieures des défunts, et n'est donc pas tout à fait identique à   mo , transcrit