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Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1 |
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des] Tsin, Souen Ngen ('), et, dans ces dernières années, Fang La (2), furent tous des gens de cette sorte. Je désire de- révoltés connus sous le nom de Bonnets jaunes, cf. GILES , Biogr. Dict. , n° 36, et PELLIOT, dans B.E.F.E.- O., VI, 390. (i) Sur g) L Souen Ngen, mort en bot ap. J.-C., cf. GILES, Biogr. Dict., n° 1804, et Tsin chou, chap. i oo , fol. i o v°-12 r°. Les ancêtres de Souen Ngen et Souen Ngen lui-même étaient desadeptes de cette fameuse secte des cc cinq boisseaux de riz,' ( =f le a) dont l'origine remonte aux a trois Tchang,', c'est-à-dire à ÿ FA Tchang Ling, IK Tchang Heng et iJ , Tchang Lou (cf. la bibliographie donnée à ce sujet par M. AbOUSSEAU dans B.E.F.E.-0., XI, 212, en y ajoutant aujourd'hui Toung Pao, II, mil, 39L-396). (2) Fang La reparaîtra dans notre texte XLIX, qui n'est pas sans quelque parenté avec celui-ci; sur ce personnage, cf. Song che, chap. !i68, fol. 5 r°; DEVgRIA, Musulmans, p. 46o , n. 4; supra, p. 331, n. 2. Fang La se révolta ouvertement en 1120 dans sa ville natale de Ts'ing-k'i; Ts'ing-k'i tique pour tromper le peupler ( f: ; ,~ ). Cette phrase est insu f- fisante pour nous faire connaître de quelle religion Fang La se réclamait. Ií y avait plusieurs sectes hérétiques dans le Tchö-kiang, entre autres celle du a Nuage blanc» ; mais Fang La n'est jamais nommé à propos (le cette dernière. Lou Yeou, au contraire , un demi-siècle après Fang La, rappelle sa révolte à propos du manichéisme; il nous a dit d'ailleurs que la doctrine de Meou-ni, qui est ici 11lâni, était florissante dans le Tchö-kiang; il se pourrait donc en fin de compte que Fang La eût été manichéen. Un texte plus détaillé que ceux connus jusqu'ici et qui racontent la révolte de Fang La se trouve dans le tri t eg Po tchai pien de A Fang Chao, écrit au lendemain même l'édition du Tou houa tchai ts'ong chou, au chapitre `y , fol. 8 v°-12 r° d'une des recensions , et chap. 5, fol. 3 r°-5 v°, de l'autre. Le récit est plus préoccupé du caractère politique du mouvement que de ses aspects religieux. Nous y voyons toutefois que les adeptes de la doctrine de Fang La se prosternaient face au Nord. On a l'impression , dans cette révolte de Fang La , d'une doctrine composite. Fang La se serait emparé de certaines idées manichéennes sans être un vrai manichéen; de même, au me siècle, les T'ai-p'ing ne seront pas chrétiens, bien que leur chef se proclame fils de Jéhovah et frère cadet de Jésus. | ||
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