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0327 Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1
Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1 / Page 327 (Grayscale High Resolution Image)

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doi: 10.20676/00000257
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13551   ---- -).( 317 )•F-4--

pas de remèdes('); où, à la mort, on enterre les [cadavres]

p. 459). Le P. Wieger ( Rudiments du parler chinois , Textes historiques , III, p. 174 2) a dit que ce précepte cc a toujours été mal interprété jusqu'ici n. Un de nos textes (supra, texte XLVI) disait que les manichéens cc prient à sept momentsn; le P. Wieger a admis que le sens était qu'ils cc observent certains rites dans sept circonstances». Or, ajoute-t-il, les mazdéens gardent un silence absolu en sept circonstances, dont l'une est l'acte de la génération; les manichéens leur auraient emprunté cette règle. Mais il est bien certain que la phrase sur les sept moments s'applique aux sept prières journalières, et ne vise pas sept prescriptions de silence; d'autre part, l'expression hou-tch'e n'est pas attestée pour désigner les rapports sexuels. La règle des manichéens paraît bien plutôt avoir été non seulement de condamner le mariage, mais même tout rapport de société entre les deux sexes (cf. supra, texte XLV]I, où il est dit que la religion de la Lumière défend à l'homme et à la femme, quand ils ont à se passer un objet, de laisser leurs mains se toucher). La phrase n'en reste pas moins obscure. Nous serions assez tentés de ia croire incorrecte, et d'admettre à la place de tch'e un autre mot signifiant cc ensemblen, peut-être ,4q slang; hou-sang, Cf ensemble') , est une expression usuelle et la phrase housiang pou-yu aurait le sens de curie conversent pas ensemblen , si naturel et appelé par le reste du paragraphe qu'il s'est imposé aux premières traductions en quelque sorte contre la lettre du texte.

(i) Nous n'avons pas trouvé de renseignements sur les prescriptions de Mäni en cas de maladie; l'épître de Mäni sur les cc hommes en bonne santé et les maladesn prenait vraisemblablement ces termes au figuré (cf. supra, 1" partie , p. 573-574 , et ici même , p. i i o, n. 1). Mais , comme Devéria l'a supposé (Musulmans, p. 4 59 ), peut-être entendait-on à la fois au propre et au figuré des phrases comme : ccäni est le souverain remède n. Dans les documents turcs manichéens de la région de Tourfan, un traité qui doit être le Livre des deux principes est expressément qualifié de cc remède', (c m; cf. VON LE COQ, Türkische Manichaica , p. 29 ). Qu'on se rappelle aussi les effusions où Mäni est invoqué comme le cc médecin,' suprême (cf. ITe partie, p. 586, et supra, p. Ci). Il se peut donc que les manichéens, comme les Christian scientists modernes, aient traité les maladies par la prière. Au mye siècle, le jjf:

1'1 Pien houo lou (édition du Cheou chan ko ts'ong chou , chap. 2 , fol. 2 v°) reproduit un passage du   . ; Song t'ong kien selon lequel , la première
année t'ien- cheng (i o23), la population du Kiang - si était tellement favorable à des cultes démoniaques qui prescrivaient, cc en cas de maladie , de

ne pas prendre de remèdes', , que le préfet de titJ'(►J Hong-tcheou,   jt
Hia La , provoqua un édit condamnant ces pratiques. L'édit est en effet mentionné au Song che (chap. 9 , fol. 2 v° ). Il est du 2 2 décembre 1 o 2 3 et vise nommément les régions du Tchö-kiang , du Kiang-si , du Hou-pei , du Fou-kien et du Konang-tong, c'est-à-dire l'ensemble des provinces où d'autres textes

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