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Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1 | |
中国で発見されたマニ教に関する概論 : vol.1 |
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ces livres] est de ne pas manger de viande pou jou-houen ), ni
de boire de vin. Ils dorment le jour et s'animent la nuit (1). Ils
témoignent leur foi avec des parfums(2). Ils nouent secrkement
des relations les uns avec les autres et s'appellent [entre eux]
' amis excellents') (3). Un [beau] matin, si dans leur ville
naît une petite querelle, ils se livrent aux violences et causent
des troubles, à la maniére de Fang La (4) et de Lu Ngang (5). Ils
prétendent que, dans l'Empire, les gens du dhy«na ne trans-
mettent que les douze classes de faux dhena du Iting-tcltö Lou,
au lieu que les adeptes de leur [religion] ont le vrai dhyűna (a).
serait donc en quelque sorte le cc cinquième tathágata n , le cc cinquième buddha n autrement dit Màni lui-même sous son aspect messianique. Une dernière hypothèse, dans l'ignorance où nous sommes du véritable contenu de ces ou-
vrages, reste à envisager; ce serait de donner à lai le vieux sens de ccblén
qu'il a dans le Che king; on aurait alors le ccChant des cinq grains de blé,/; c'est peu probable.
(i) Les assemblées nocturnes des sectes, obligatoires parfois lorsque ces sectes étaient poursuivies, ont naturellement prêté aux accusations de débauche ; cf. aussi supra , p. 321. S'il s'agit ici du manichéisme, la règle du repas unique, pris vers le coucher du soleil, et sans doute en commun, par les élus que servaient les auditeurs, explique ces réunions tardives; de plus, tout au moins le dimanche, les auditeurs qui avaient jeùné en assemblée tout le jour devaient avoir aussi leur repas du soir en commun.
Toujours dans l'hypothèse du manichéisme, cf. supra, p. 3fio et 349.
chan-yeou. Le terme a une valeur technique dans le bouddhisme,
où il est l'équivalent de h p0 chan-tche-che, kalyánamitra. `lais l'expres-
sion avait passé dans le manichéisme, comme on le voit par le traité de Pékin (cf. supra, ire partie, p. 51o, et, pour la valeur, en quelque sorte technique, de chan, ccexcellent”, dans le manichéisme, p. 532). Le nom de chan-yeou reparaît au début des Ming, porté par les membres d'une secte qui prend le nom bouddhique de cc religion du yoga» , mais n'est cependant ni bouddhique ni taoïque, et qui dure jusque vers le milieu du xviie siècle (cf. DE GnooT, Sectarianism, p. 82 , 150-152).
Sur Fang La, cf. supra, p. 35o, n. 2.
Un certain M rn Lu Ngang, originaire de Tchao-yi au Chin-si, est mentionné dans le Sin yang chou, chap. 195, fol. 1 r°; mais il vivait sous les Tang et est cité comme un modèle de piété filiale; celui de notre texte, nommé à côté de Fang La, et en qualité de rebelle, ne peut lui être identifié. Nous n'avons pas trouvé de renseignements sur le Lu Ngang des Song.
Devéria avait mal construit la phrase, et adopté sans raison une équi-
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