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Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1 |
--+D.( 330 ).c-;-.--- 1.3681
deg rand protecteur 7, (1) ou de mère instructrice (2), ainsi que
les sociétés qui s'intitulent mensongèrement [secte] du Buddha
Maitreya (3), association du Lotus blanc, religion du Vénérable
de la Lumière (a), secte du Nuage blanc , etc., qui toutes s'adon-
nent à des pratiques de doctrines hétérodoxes troublant
[l'ordre] correct (5), lorsqu'elles conservent secrètement des
images [de leurs dieux] , leur brûlent de l'encens et tiennent
des réunions oit on s'assemble la nuit et se disperse à l'aube ,
feignent de pratiquer des oeuvres bonnes et trompent le peuple,
pour les chefs, c'est la strangulation pour ceux qui les suivent,
å chacun cent coups avec le bâton lourd, et la déportation å vie
å3,000li.~Jl,► tt in F4 115 m* * " V.o
sùrement un autre sens. Ce sens nouveau parait dériver du sens de cc principe» , CC article de doctrine', , que tocan a fréquemment.
( 1) -* 1;: t'ai pao ; c'est aussi là un tii re , et très élevé , de la hiérarchie chinoise, puisque c'est celui d'un des cc trois ducsn (grand maitre , grand précepteur, grand tuteur) qui assistaient le souverain; ici encore les sorciers ont détourné ce titre de son sens réel.
che p'o ; nous prenons mère au sens de cc matronen.
1WfJ Mi-lo-fo. Le mot ccsecten n'étant pas exprimé , M. De Groot a
joint ces mots à ceux qui suivent, et traduit par cc communautés du Lotus blanc du Buddha Maitreya ; l'un de nous a reproduit cette version dans B. E. F. E.-O., IV, 437. Mais le commentaire du Code des Ming est formel ; il s'agit de deux sectes distinctes. La secte de Maitreya se retrouve en outre dans d'autres textes (par exemple dans DE GROOT, Sectarianism, p. 291), et indépendamment de la secte beaucoup plus répandue du Lotus blanc. Le tete parallèle du Code des Ts'ing ne prête d'ailleurs pas à confusion. Il n'en est pas moins vrai que toutes deux semblent avoir agi de concert lors de l'expulsion des Mongols , et étaient peut-être apparentées.
Notre édition du Code des Ming intervertit deux caractères, et écrit Tsouen-ming-kiao au lieu de Ming-tsouen-kiao ; il en sera de même dans un des deux passages du commentaire où le nom reparaît. Mais l'autre passage du commentaire, le texte du Ta ming houei tien et le code des Ts'ing ne laissent aucun doute sur la forme véritable qui est Ming-tsouen-kiao; c'est sur elle que nous avons traduit.
Notre texte a aJ louan-tcheng; celui du Ta ming houei tien suivi par
M. De Groot a 1 yi-touan , a principes incorrects n ; les deux leçons , qui se
rapportent à des états différents du code , sont acceptables. 1/44
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