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Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1 |
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A la suite de cet article du Code des Ming vient un commen-
taire anonyme, de date incertaine, mais qui ne peut naturel-
lement pas être postérieur á 161 o, date de l'édition suivie par
M. Chen Kia - pen. Ce commentaire explique d'abord la valeur
des mots maître 77 , dit clue touan-kong et t'ai pao sont les titres
mensongers de sorciers et che-p'o celui de sorcières, Glue la
E secte ] de Maitreya, la communauté du Lotus blanc, la reli-
gion du Vénérable de la Lumière et la secte du Nuage blanc
constituent quatre sortes [d'hérésies] », puis il reprend l'ar -
ticle même du code sous une forme un peu plus détaillée. Le
seul passage qui nous y intéresse est qu'il énumère les quatre
sectes sous la forme suivante:
[ Texte LM.] « [Secte de] Maitreya de la région occidentale,
association du Lotus blanc de maître Yuan (1), religion du Vé-
nérable de la Lumière (2) de Meou-ni , secte du Nuage blanc du
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S'il nous restait le moindre doute sur la religion du Véné-
rable de la Lumière, la mention du Meou-ni le lèverait. La
confusion en effet qui a fait écrire Meou-ni (au propre muni)
le nom de Mâni n'est pas nouvelle. Nous l'avons déjà rencon-
trée dans le doublet Mo-mo-ni et Mo-meou-ni pour Mâr Mâni ,
et le second texte de Lou Yeou nous a montré que si les mani-
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(i) On voit par là que cette association hérétique du Lotus blanc se réclamait, sous les Ming , de l'association orthodoxe du Lotus blanc formée vers
l'an 400 par Houei-yuan; mais cette prétention est infirmée par les
textes (cf. B. E. F. L+'.-0. , III, 3 o 4 et suiv.).
(2) L'édition de M. Chen Kia-pen écrit ici encore, fautivement , Tsouen-
ming-kiao an lieu de Ming-tsouen-kiao; cf. supra, p. 368 , n. 4.
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