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Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1 |
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L75] .:.( 337 ).c-+.----- sü&'a fondamental du culte d'Amitábha a été traduit en chinois dés le milieu du lie siécle, plus d'un siécle avant la mort de 11âni ('). Plus manifeste et plus profond à la fois nous appa- raîtra sans doute le rôle du manichéisme dans le développe- ment interne du taoïsme au temps des T'ang et des Song. Un des manuscrits taoïques rapportés par l'un de nous de Touen- houang est d'élaboration manifestement indigne : on y oppose cependant la Lumiére et l'Obscurité (ming et ngan) et il y est question de la religion de la Lumiére, ming-kiao, ce qui est le nom traditionnel du manichéisme en Chine depuis le vine jusqu'au XIIe siécle (2). Niais l'étude du taoïsme est à peine com- mencée. D'hier seulement on paraît s'étre aperçu qu'une reli- gion qui dure depuis prés de deux mille ans, avec son église et sa liturgie, ne se résume pas dans le Tao tö king et dans les essais de Tchouang-tseu. Tant qu'on n'aura pas au moins par- couru ce Carton taoique dont le P. Wieger vient de nous donner un premier inventaire, il sera vain de vouloir déterminer la part qui revient au fonds populaire, au bouddhisme et aux in- fluences étrangéres dans l'élaboration du systéme et dans la succession des écoles.
( Shinran , p. 17 9) que, dans son J Seigoroku , le moine FI 3
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