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0350 Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1
Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1 / Page 350 (Grayscale High Resolution Image)

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doi: 10.20676/00000257
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- -~•( 340 )4-4--   [3781

ments ». Au )(ive siècle, plus tard peut-être, du haut des Trois

montagnes et des rives du Fleuve Bleu , les louanges montent

encore vers tt Mâni, l'Envoyé de la Lumière ,, , quand depuis

longtemps les voix de ses derniers fidèles se sont éteintes en

Occident.

~

NOTES ADDITIONNELLES.

t° Au moment où nous corrigeons les dernières épreuves de notre

travail, la collation du manuscrit original du traité de Pékin préparée

par M. Aurousseau n'a pas encore paru (cf. supra , p. 1 29); il nous est

donc impossible de la discuter ici avec quelque détail (1). Nous n'en re-

tiendrons que deux points. L'un concerne notre note 1 de la page 71.

M. Aurousseau estime évident que le chiffre ratreizer est exact, au lieu

que nous avons proposé de le corriger en ndouzer ; après un nouvel exa-

men du texte, nous ne voyons pas que le raisonnement de M. Aurons-

seau soit aussi probant qu'il le croit. C'est précisément parce qu'il y a

une série de ratreize grandes forces braves» que la contamination a pu se

produire facilement ici; mais on voit mal comment les ratreizer forces

formeraient un rajourr, si la 'treizièmes est elle-même ce rajout'', formé

par les douze autres qui sont ses raheures r. Le second point est plis im-

portant, parce qu'il touche peut-être à la date même du texte. A la

page 92 , n. 3, de notre traduction, nous avons signalé que l'édition de

M. Lo Tchen-yu donnait un mot que nous n'avions pu déchiffrer. M. Au-

rousseau a reconnu que ce mot, sur le manuscrit original, s'écrivait non

avec la clef ÏTr que paraissait donner l'édition de M. Lo, mais avec la

clef * ; il a supposé alors que nous avions affaire, dans ce mot fil , á

une variante de   ; ce dernier mot est indiqué dans le Pana. hi tseu

jeu comme une forme aberrante créée par l'impératrice Wou Tsö-t'ien

de Gengis-khan et de Khoubilai-khan pour la couleur blanche ou encore la dé fense de se laver ă un cours d'eau; la couleur blanche était d'ailleurs aussi couleur de fête chez les Si-hia, les Leao et les Kin. Sur ces costumes blancs chez les Mongols, cf. YULE et CORDIER, Marco Polo, I, 390-393, et PALLADIUS, dans Tpyabl de la mission russe de Pékin, lV, 229.

(I) [Cette collation de M. Aurousseau a paru depuis lors dans B.E.F.E.-0. , t. XII, 1912, n° 9, p. 53-63; elle porte surtout sur des détails paléographiques.]