国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1 | |
中国で発見されたマニ教に関する概論 : vol.1 |
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ments ». Au )(ive siècle, plus tard peut-être, du haut des Trois
montagnes et des rives du Fleuve Bleu , les louanges montent
encore vers tt Mâni, l'Envoyé de la Lumière ,, , quand depuis
longtemps les voix de ses derniers fidèles se sont éteintes en
Occident.
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NOTES ADDITIONNELLES.
t° Au moment où nous corrigeons les dernières épreuves de notre
travail, la collation du manuscrit original du traité de Pékin préparée
par M. Aurousseau n'a pas encore paru (cf. supra , p. 1 29); il nous est
donc impossible de la discuter ici avec quelque détail (1). Nous n'en re-
tiendrons que deux points. L'un concerne notre note 1 de la page 71.
M. Aurousseau estime évident que le chiffre ratreizer est exact, au lieu
que nous avons proposé de le corriger en ndouzer ; après un nouvel exa-
men du texte, nous ne voyons pas que le raisonnement de M. Aurons-
seau soit aussi probant qu'il le croit. C'est précisément parce qu'il y a
une série de ratreize grandes forces braves» que la contamination a pu se
produire facilement ici; mais on voit mal comment les ratreizer forces
formeraient un rajourr, si la 'treizièmes est elle-même ce rajout'', formé
par les douze autres qui sont ses raheures r. Le second point est plis im-
portant, parce qu'il touche peut-être à la date même du texte. A la
page 92 , n. 3, de notre traduction, nous avons signalé que l'édition de
M. Lo Tchen-yu donnait un mot que nous n'avions pu déchiffrer. M. Au-
rousseau a reconnu que ce mot, sur le manuscrit original, s'écrivait non
avec la clef ÏTr que paraissait donner l'édition de M. Lo, mais avec la
clef * ; il a supposé alors que nous avions affaire, dans ce mot fil , á
une variante de ; ce dernier mot est indiqué dans le Pana. hi tseu
jeu comme une forme aberrante créée par l'impératrice Wou Tsö-t'ien
de Gengis-khan et de Khoubilai-khan pour la couleur blanche ou encore la dé fense de se laver ă un cours d'eau; la couleur blanche était d'ailleurs aussi couleur de fête chez les Si-hia, les Leao et les Kin. Sur ces costumes blancs chez les Mongols, cf. YULE et CORDIER, Marco Polo, I, 390-393, et PALLADIUS, dans Tpyabl de la mission russe de Pékin, lV, 229.
(I) [Cette collation de M. Aurousseau a paru depuis lors dans B.E.F.E.-0. , t. XII, 1912, n° 9, p. 53-63; elle porte surtout sur des détails paléographiques.]
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