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0147 Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1
Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1 / Page 147 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000257
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[113J

----~-~•( 137 ).ci.-.---

ni esclaves masculins ou féminins, ni animaux domestiques des

six sortes (0, ni autres ctres (mot rt mot objets) contraires á la

religion.

Dans chaque temple il y a trois élus en chef (2) (qui sont.) :

cc

t° Le a f ou-yin-sa , dont le nom signifie le chef [de la

récitation] des hymnes et des voeux (3); il s'occupe spécialement

des choses de la religion.

n 2° Le hou-lou-houan, dont le nom signifie le chef de la

doctrine religieuse (); ii s'occupe spécialement de récompenser

et d'encourager.

constamment (lue les auditeurs, avec respect, leur fassent des offrandes» (cf. supra, 11e partie, p. 582, et aussi, pour le témoignage de saint Augustin qui fut lui-même ccauditeurn , p. 539) ; l'inscription de Karabalgasoun donne l'expression synonyme e,f t'ing~-che (cf. infra, texte IX).

0) Les six catégories d'animaux domestiques sont une classification purement chinoise.

  1.  it rej ts'ivan-kien. Sur l'explication de ce terme, cf. supra, Ire partie, p. 539.

  2.  Fej   kafou-yin-sa ('a fhwyt [ ou fhwyr]-'in-sat [ ou sar]).
    111. Gauthiot a étudié dans le Journal asiatique ( Quelques termes techniques, p. 59 et suiv.) les trois titres de dignitaires manichéens qui sont ici donnés en transcription et en traduction. 11 a restitué le premier en un pehlvi 'fwrynsr.

Cette restitution est absolument certaine, car fwryn, pers.   y1, signifie
«louange, bénédiction» , et sr (sar), pers. r, signifie c tête, chef» , tout

comme le     cheou de la traduction chinoise.

  1.  P f [le   hou-lou-houan (*xu-lu-xwan). M. Gauthiot a rétabli le pehlvi
    xrwxw'n, qui se rencontre dans MILLER , Handschr. , p. 62 , et est confirmé par une forme sogdienne correspondante xrwhxw'n (MILLER, Ilandschr., p. 92 ). L'équi- valence phonétique est absolue , et la restitution ne prête pas au doute. Mais la traduction de ccchef de la doctrine religieuse,,, que donne le chinois, est une paraphrase; xrwxw'n signifie en réalité cccelui qui fait retentir l'appel [à la prière],,.

Quant à l'explication que M. Gauthiot avait proposée d'abord pour ..,cw.~. qui semble étre dans le Fihrist le grade correspondant au xrtvxw'n, il y a renoncé

pour revenir au rapprochement, d'ailleurs ancien , avec le ~ 1 cc diacre,, des Arabes chrétiens. En effet, M. Marquart avait levé, entre temps, la difficulté de sens en signalant dans une lettre que le diacre était dans l'ancienne église le successeur présomptif de l'évéque et qu'en Arménie kuf/' 4nu n,.•n~ei'e _ diacres. Cf. la communication de M. Huart à la Société asiatique (J. A., janv. févr. 1912, p. 229-23o).

MM. CflAVANNES ET PELLIOT.   1 I