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Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1 |
f4.( 208 ).c4---- [18h]
tachent ces trois fragments donnait au-dessous du titre de la
stèle, selon l'usage, la titulature et le noni de l'auteur de l'in-
scription. Ces mentions se terminent régulièrement par lm
tchouan , a composé»; Schlegel s'est inspiré de cette habitude
pour restituer le nom au bas de cette première ligne 01); mais
c'est arbitrairement qu'il a ajouté le titre de tarpan après
mo-lio; ce titre n'est qu'un possible entre beaucoup d'autres.
Ií nous reste donc de la première ligne, au-dessous du titre :
cc Le nei-tsai-siang il-iugcisi ... dä (?). . . si (?) Alp inancu
bagha ... [ a composé]. »
Dans la seconde colonne, apparaît å trois reprises un titre
qui est sans doute O { jp p ftp o -yu-le'ie-li-h'ie (*_cItt_gFa_liJa),
mais il ne subsiste presque au complet que la première fois;
pour lit houo (Uigurica , II , g 5) une prononciation ancienne à initiale sonore ; les tables du K'ang hi tseu tien et les prononciations dialectales exigent une sourde. Le K'ang hi tseu tien spécifie que le houo se prononce comme
houo (*xwa) à cette différence près qu'il est au k'iu-cheng et non au chang-cheng. En effet, nous voyons ces deux caractères alterner dans les transcriptions du nom du Tokharestan, où il s'agit bien de rendre un y et non un y. On sait cependant que je houo se rencontre aussi, entre autres fois dans notre inscription, pour transcrire gha (ya) dans le nom du Ferghâna. Le nom de *bagha apparaît dans le texte moyen -persan de M. Müller (Der Hofstaat, p. 210-211) sous la transcription ßayci. En faveur de cette prononciation spirante de l'initiale , il faut noter que toutes les transcriptions chinoises de noms turcs oìi *rnw° chinois répond à b turc semblent supposer une pronon-
ciation du turc où b était passée à la spirante bilabiale ß.
(1) M. Müller (Ein iranisches Sprachdenlcmal , p. 7 2 7) a retrouvé dans la partie sogdienne les mots qui doivent correspondre à aa composée. II faut remarquer toutefois que le sogdien, lu par M. Müller npāxstu dār(a)nt, est un pluriel, et que M. Müller le traduit bien par ccont écrite, vont composé». Nous n'avons pas voulu multiplier les hypothèses dans notre texte , puisque nous n'avons pas d'arguments décisifs à présenter au sujet de la place des divers fragments. Ce pluriel n'en suppose pas moins plusieurs auteurs, et il est vraisemblable que le mot chinois correspondant ne s'est trouvé au bas de la première ligne que si plusieurs noms d'auteurs étaient donnés sur cette ligne; en cas contraire, les personnages nommés sur la seconde ligne pourraient être les autres auteurs et les mots cc ont composé» ne se seraient trouvés qu'à leur suite. Contrairement à ce que parait avoir admis M. Müller, nous tenons Alp inancu comme ne faisant qu'un seul nom.
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