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Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1 |
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Song avaient pu passer dans les règlements des Yuan, mais le
recueil discursif intitulé ï ;off * Yuan tien tchang est muet à
leur sujet et les autres oeuvres mi-administratives, mi-juridiques
de la dynastie mongole sont encore inédites (1). Mais, une fois
de plus, le compilateur du Fo Isou t'ong ki nous vaut un texte
précieux. Sous l'année 6 911, après avoir mentionné l'arrivée
du u Persan Fou-to -tan 71, porteur du Livre saint des deux prin-
cipes, Tcbe-p'an a inséré un assez long passage emprunté au
f_T Enj I ;J4 Chie men Iclieng l'ong qui, publié en i 2 o 8-12 2 L1
par : E Wou K'o-ki avait été repris et complété au début
de la période lia-hi (1 237-12Lto ) par un bonze de rk
Leang-tchou appelé r ► Tsong-kien (2). Le passage est for-
mellement mis au compte de Tsong-kien , et ne devait pas par
suite se trouver dans la rédaction de Wou K'o-ki. Comme on
va le voir, le début du texte parait indiquer que le mémoire de
Lou Yeou n'était pas resté sans effet. Voici le texte :
[Texte XLIX.] cc [Le religieux de] Leang-tchou dit : Selon
les lois de la dynastie actuelle (3), ceux qui, par la trans-
n mission et la pratique du Livre saint des deux principes
et du texte de livres saints sans fondement (4) que les
~►~
(') Sur toutes ces oeuvres de droit, cf. PELLIOT, dans B.E.F.E.-0., IX, i2g-132.
Cf. B.E.F.E.-0., 11I, 307. Ce texte ne paraît pas avoir été connu de Palladius. 11 a été signalé pour la première fois dans CHAVANNES, Nestorianisme, p. 65, puis traduit par DEVÉnIA, Musulmans, p. 1i58-1i63. Dans le Fo tsou t'ong ki, la citation est au chapitre 39, fol. 76 r°. L'ouvrage même de Wou K'o-ki et Tsong-kien s'est conservé d'ailleurs au Japon et nous sera prochainement accessible, car il doit être imprimé dans le Supplément I du Tripitaka de Kyöto ; peut-être même cette édition a-t-elle déjà paru.
Il n'est pas douteux que Tsong-kien ne vise ici un article déterminé du code, et il est très probable que sa citation est littérale. Le terme n'en est pas marqué expressément, mais résulte du contexte. Si le code des Song donnait des explications plus détaillées, ce n'était pas dans l'article même, mais dans un commentaire, que le reste du texte de Tsong-kicn suit peut-être en partie.
La même expression s'est rencontrée dans la requête de Lou Yeou (texte XLVIII) qui a sans doute provoqué la promulgation de cet article du
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