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0019 Documents sur les Tou-kiue (Turcs) occidentaux : vol.1
Documents sur les Tou-kiue (Turcs) occidentaux : vol.1 / Page 19 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000256
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DOCUMENTS SUR LES TOU-KIUE OCCIDENTAUX.   9

(XXVII, p. 8 v°) s'accordent pour l'identifier avec le Tarim; il ne faudrait donc pas prendre au pied de la lettre l'expression que la ville est voisine de la rivière.

«Puis, allant vers le nord-ouest, on traverse le cours moyen de la ri-

vière de Po-hoan   i 7 qui est h quelque distance au nord de la rivière

Se-hoen (Tarim)». — La rivière de Po-hoan ne peut être que le Mouzart-sou (carte I).

n'est autre que la ville de Tch'e-chan 4,    , capitale des Ou-suen

».   La capitale des Ou-suen est appelée Tch'e-kou tch'eng   ';p' dans

le Ts'ien Han chou.

«30 li plus loin, on traverse la rivière Tchen-tchou JR.   ».

Ce doit être la rivière Ajak-tach (cartes I et III) qui peut être considérée comme le haut cours du Sir-daria; il est hors de doute maintenant que le nom de rivière Tchen-tchou (vraie perle) désigne le Sir-daria ou Jaxartes (cf. Mar quart, Chronologie, p. 5 et Hirth, Nachworte, p. 81).

«Au nord-ouest, on franchit (la montagne appelée) Fa-i-ling

Ce doit être le col Djitym - bel (carte III). — A partir d'ici, la question se pese de savoir si le voyageur se dirigeait sur Tokmak en restant au sud du lac Issyk-koul, ou si au contraire il se rendait d'abord à la ville de Karakol (aujourd hui Prjevalski), à l'extrémité orientale du lac, pour contourner ensuite le lac par le nord. J'adopte cette seconde manière de voir (qui n'est pas celle de Ri c h t h of en, China, vol. I, Tafel 9) pour les raisons suivantes: 1) la route normale fait le tour du lac par le nord, comme on peut le voir sur la carte russe à 40 verstes (carte III); au sud du lac, il n'y a que des passages difficiles et peu fréquentés; cette remarque est confirmée par une simple inspection des itinéraires suivis dans ces dernières années par les voyageurs européens; ils passent presque tous par le nord du lac (cf. carte VI); 2) Hiuen-tsang, dans le Si yu ici (chap. I, 3 v°; trad. Julien, II, p. 12), dit expressément: «Après avoir fait environ cinq cents li au nord-ouest du lac Ts'ing-tch'e (Issyk-koul), il arriva à la ville de la rivière

Sou-che (Sîij-âb=Tokmak)»   `( 4E

«50 li plus loin, on traverse le Siue-hai (lac de neige)    

Ce sont sans doute les nombreux petits lacs de montagne marqués sur la carte III après la passe Djitym - bel.

I~ I)

1*

«A 20 li de là, on arrive h la ville de Siao-che    . 20 li plus

loin, on arrive ă la rivière Hou-lou -4)j     rp]' du territoire de Yu-Vien

(Khoten)».

«60 li plus loin, on arrive à la ville de Ta-che )   , qu'on appelle

Le nombre de li indiqué ici est très inférieur à ce qu'il devait être en réalité. Le voyageur, partant d'Aksou, passait par Outch-Tourfan, remontait le cours de la petit rivière Oui-tal et traversait les montagnes à la passe Bédel (carte I et carte III) qui, d'après une observation barométrique de P i e v t s of (Troudy tibetskoi expeditsii, 1895, tome I, p. 405), est à 4224 mètres au-dessus du niveau de 1i, mer. Comme le marque très justement Ri c h th o fen (China, vol. I, Tafel 9), c'est par le col Bédel, et non par le M o u z a r t, qu'à dû passer Hiuen-tsang (cf. G renard, Journal asiatique, Janv. — Fév. 1900, p. 35, n.).

aussi Yu-tchou   j , ou encore arrondissement de Wen-sou ami   jhl ».

C'est le royaume de Wen - sou %I   de l'époque des Han, la ville actuelle d'Aksou;

Si yu t'ou tche, XVI, p. 4 v°.

Pour toute cette partie de l'itinéraire, depuis Tourfan jusqu'à Aksou, on peut consulter les notes de voyage de Carey et Dalgleish ( Proceedings of the Roy. Geographical Society, 1887, p. 749-750 et Supplementary papers, vol. III, 1893, p. 54-57).

«A 30 li au nord-ouest, on arrive à Sou-leou-fong eilit    ff ; 401i plus

loin, on traverse (la chaîne de montagnes appelée) Po-ta-ling 4J'

' A 0».

«50 li plus loin , on arrive à Toen - to tch'eng   qui