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0020 Documents sur les Tou-kiue (Turcs) occidentaux : vol.1
Documents sur les Tou-kiue (Turcs) occidentaux : vol.1 / Page 20 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000256
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10

EDOUARD CHAVANNES.

«30 li plus loin, on arrive à la rivière de Soei-pou   ~~ *, à côté

du poste-frontière de Soei-pou 44 I. A.

«50 li plus loin, on arrive au Jo - hai} ' : (lac chaud)». -

C'est l'Issyk-koul.

«40 li plus loin, on arrive à Tong tch'eng   . 110 li plus loin, on

arrive à la ville de Ho-lie ~~   . 30 li plus loin, on arrive à la ville

de Che-tche tom: A 94. On sort de la gorge montagneuse et on arrive à

l'ouverture de la vallée du Soei-che   (Sûj-âb   rivière Tchou)».

«Au bout de 80 li, on arrive à la ville du général P'ei-lo   reE

`   ~ 'i »,   Le nom de P'ei-lo (Boila ?) est fréquent dans l'onomastique turque; un chef

ouigour s'appelait Kou-li p'ei-lo   „(T'ang chou, chap. CCXVII, a, p. 2 r°); un

kagan des Kara-Turgäch, qui régnait en 758-759, s'appelait A-to p'ei-lo (T'ang chou, chap. CCXV, b, p. 9 r°), etc.

«40 li plus à l'ouest, on arrive à la ville de Soei-che   V,(j-âb)».

Cetteville devait se trouver sur l'emplacement ou dans le voisinage immédiat de Tokmak.

«Au nord de la ville est la rivière Soei - che   4 (rivière Tchou).

A 40 li au nord de la rivière est la montagne Kie-tan   Jf Ij ; c'est

là que le kagan des dix tribus (c'est-à-dire le kagan des Tou-kiue occi-

dentaux) a coutume de faire les nominations de chefs».   Hirth (Nachworte,

p. 73) traduit: «Hier ist der Ort, wo der Kakhan der zehn Stämme zum Führer erhoben zu

ifL Mais il me semble que

désigne ici plutôt les chefs inférieurs sujets du kagan. ;; cf. T'ang-chou, chap. CCXXI,

a, p. 10 r° :    ~%~ [itJ    -ä   A

«A l'ouest de Sou-che (Sûj-ab = Tokmak) il y a plusieurs dizaines de villes qui toutes ont des

chefs qui sont sujets des Tou-kiue».   •

«En partant de Soei-che i   et en se dirigeant vers l'ouest, on

arrive au bout de 40 li à la ville du royaume de Mi

~

Il ne faut pas confondre cette ville avec le royaumo de Mi /I~ - ,, un des neuf états Tchaoou, qui était à une centaine de li au sud de Samarkand.

«30 li plus loin, on arrive à Sin-tch'eng   . 60 li plus loin,

on arrive à la ville de Toen-kien ~-jl.   . 50 li plus loin, on

arrive à la ville de A-che-pou-lai   . 7 0 li plus loin, on

arrive à la ville de Kiu-lan   . 114   . 10 li plus loin, on arrive à la ville

de Choei-kien í   G. 50 li plus loin, on arrive à la ville de Ta-lo-se

14E! 7;   (Talas)».   M. W. Bar t h o 1 d (Die Alttürkischen Inschriften und die Ara-

bischen Quellen, p. 17, note 7) a identifié la ville de A-che-pou-lai avec Achpara des itinéraires arabes; c'est anjourd'hui Tchaldy-war, sur la rivière Achpara. Kiu-lan est la Kulan des Arabes et devait se trouver près de Tarty. La ville de Talas correspond à la localité actuelle d'Aoulie-ata, sur la rivière Talas.

(L'itinéraire se termine ici. Dans les lignes qui suivent, le T'ang chou décrit l'itinéraire de Po-hoan (= Yaka-aryk, à l'ouest de Bai; voyez plus haut p. 8, lignes 31 et suivantes) à Sou-lei (Kachgar). Les mots fit M placés après le nom de la ville de Po-hoan paraissent être une interpolation fautive. — L'auteur décrit ensuite l'itinéraire de Po-hoan (Yaka-aryk) à Yu-t'-ien (Khoten) et de lit à Sou-lei (Kachgar); — puis il indique quelques déterminations de distances aux environs de Kachgar et de Khoten. — Enfin vient l'itinéraire de Yen-k'i (Harachar) à Ngan-si (Koutcha) que nous avons incorporé à sa place dans l'itinéraire général de Tourfan

à Aoulie - ata).