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0164 Documents sur les Tou-kiue (Turcs) occidentaux : vol.1
Documents sur les Tou-kiue (Turcs) occidentaux : vol.1 / Page 164 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000256
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154   EDOUARD CHAVANNES.

le titre de général des gardes redoutables de droite; il lui donna une robe

violette et une ceinture d'or et l'envoya dans les gardes du corps.

  1. Les caractères eet   étant fréquemment pris l'un pour l'autre dans les textes

chinois, il est possible que cette vallée P'o-le    pl ait quelque rapport avec la lo-

calité de So-le-so-ho ~   pp qui se trouvait dans le Wakhân (cf. p. 71, lignes 29

30 de la note initiale). La rivière Fo-le ou So-le doit être la rivière qu'on appelle aujourd'hui le Pandj ou Wakhân-darya, et la forteresse de Lien-yun correspondait apparemment à la localité actuelle de Sarhad.

  1. Un boeuf, un mouton et un porc.

  2. L'heure tch'en dure de sept à neuf heures, et l'heure se de neuf à onze heures avant midi.

  3. C'est-à-dire pour déterminer par les procédés de la divination les jours propices et les jours néfastes.

  4. Il doit être question ici de la traversée de l'Hindou-Kouch par le col de Baroghil qui met en communication la vallée du Pandj ou Wakhân-darya (lequel appartient au système de l'Oxus) avec la vallée du Yorkhoune ou Mastoudj (lequel se rattache au système de l'Indus); de cette vallée, on passe dans celle du Yassine par le col de Darkot. Une description et un bon tracé de la route du Baroghil se trouvent dans l'article de G. Capus intitulé Pamir et Tchitral (Bulletin de la Société de géographie, trimestre 1890, pp. 499-533).

1). On se rappelle que ces cavaliers se donnaient eux-mêmes faussement pour des barbares de A-nou-yue.

  1. C'était là une fausse nouvelle destinée à rassurer les soldats; ce pont était en effet celui par lequel pouvaient arriver les renforts tibétains, et, comme on le verra plus loin, Kao Sien-tche s'empressa de le détruire dès qu'il le put; mais en ce moment, le pont était encore intact.

k). Le Jo choei ,y44 1E est mentionné dans le chapitre Yu kong du Chou king (cf. Legge, Chinese Classics, vol. III, p. 132-133; Se-ma Ts'ien, trad. française, tome I, p. 130, n. 4). Le nom de cette rivière a donné lieu à des légendes dont on trouve ici l'écho; l'identification de la rivière faible de l'antiquité avec la rivière So-i du petit Pou-lu n'est d'ailleurs guère soutenable, les Chinois n'ayant pas connu ces régions à l'époque où dut être composé le Tribut de Yu.

1). Le texte porte   «nous prendrons votre ville» ; mais le texte du

T'ang chou et le simple bon sens prouvent que la négation / Ç a été ici oubliée et doit être rétablie.

,s.

FA -

, La largeur du pont était celle des chemins dans les-

quels on s'exerçait au tir à l'arc. Le T'ang chou écrit:   1i   )   ►

FI

«la longueur du pont était d'une portée de flèche».

n) Le T'ang chou ajoute ici une phrase importante que nous avons déjà vue dans la notice sur le Pou-lu (cf. p. 151, lignes 30-32), et qui montre le retentissement qu'eut en occident ce succès des armes chinoises: «Alors le Fou-lin (Syrie), les Ta-che (Arabes) et soixante-douze royaumes des divers peuples Hou furent tous saisis de crainte et firent leur soumission». — Dans la notice sur le Cachemire que nous traduisons plus loin, on trouve aussi un écho de la victoire de Kao Sien - tche.