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0201 Documents sur les Tou-kiue (Turcs) occidentaux : vol.1
Documents sur les Tou-kiue (Turcs) occidentaux : vol.1 / Page 201 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000256
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DOCUMENTS SUR LES TOU-KIUE OCCIDENTAUX.   191

des emplois civils. Peu après, il passa au poste de président du ministère

de la guerre et reçut le titre nobiliaire de baron de la sous-préfecture

de Koan - t'ao. En ce temps, le père de (Kouo) Yuen -tchen, (Kouo) Ngai,

était vieux et vivait dans son village; on alla lui conférer le titre de

préfet de l'arrondissement de Tsi, mais en le laissant comme auparavant

en retraite. L'hiver de cette année, (Kouo Yuen-tchen) avec Wei Ngan-

che, Tchang Yue et d'autres, renoncèrent tous à participer au - gou-

vernement.

La première année sien-rien (712), (Kouo Yuen-tchen) fut nommé

grand administrateur général du camp de Cho-fang; il construisit pour

la première fois la ville murée de Ting-yuen pour en faire le lieu où

les armées en campagne projetteraient de se réunir; maintenant encore

on s'en sert.

L'année suivante (713), (Kouo Yuen -tchen) rentra dans la catégorie

des fonctionnaires du troisième rang dans l'administration du tchong-chou.

Puis Sou Tche-tcliong, Teou Hoai-tchong et d'autres, embrassant le parti de

la princesse T'ai p'ing, complotèrent secrètement une révolte; Hiuen-tsong

envoya les soldats du corps des yu-lin pour les faire périr; Joei-tsong monta

sur la porte tch'eng-rien et (Kouo) Yuen-tchen à la tête de soldats le pro-

tégea en personne 1). Quand cette affaire fut arrangée et qu'on discuta les

mérites, on promut (Kouo Yuen-tchen) au titre nobiliaire de duc du royaume

de Tai, avec le revenu réel de quatre cents foyers et on lui donna en

présent mille pièces de soie.

Puis, sur un ordre impérial, (Kouo Yuen-tchen) fut nommé en même

temps yu-che-ta-fou et porteur d'un insigne de commandement qui le

rendait grand administrateur général du Cho-fang afin qu'il prémunît

(l'empire) contre les Tou-kiue. Avant qu'il se fût mis en route, Hiuen-tsong

fit faire des exercices militaires sur la montagne Li; (Kouo Yuen-tchen) fut

trouvé en faute parce que ses troupes ne présentaient pas un aspect bien

ordonné; il fut condamné à être décapité au pied du grand drapeau pour

servir d'exemple. Licou Yeou-k'ieou et Tchang Yue vinrent adresser des

remontrances devant le cheval (de l'empereur), disant: «(Kouo) Yuen-tchen

s'est acquis des mérites éclatants en défendant et en aidant (la patrie);

quoiqu'il soit coupable, il faut lui accorder sa grâce». On lui pardonna donc

et on l'exila dans l'arrondissement de Sin.

1) Cf. Tse tche t'ong kien, et 7° mois de la première année k'ai-yuen (713), et G a u b i 1, Abrégé de l'histoire de la grande dynastie T'ang, Méru. conc. les Chinois, t. XVI, p. 5-6. — La princesse T'ai-p'ing était la propre soeur de Joei-tsong, qui, en 712, avait abdiqué en faveur de son fils, l'empereur Hiuen-tsong.

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