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Documents sur les Tou-kiue (Turcs) occidentaux : vol.1 |
DOCUMENTS SUR LES TOU-HIUE OCCIDENTAUX. 305
versait la passe Barskhôn-ling et arrivait au Barskhôn qui est une des sources du Narin ou Yaxartes; c'est là que se trouvait le Barskhôn supérieur (Nouschadjân supérieur, ap. Barbier de M e y n a r d); — on franchissait l'ancienne frontière chinoise à la passe Bédel (Pa-ta-ling) des monts Kök-schâl tau et on parvenait ainsi à Aksou. — J'ai donné (p. 9, lignes 34-45) les raisons pour lesquelles je crois que l'itinéraire chinois longeait la rive septentrionale, et non la rive méridionale de l'Issyk-koul. — Quant à Hirth, il admet que la route traversait la rivière Naryn dans la région de la ville de Narynsk (op. cit., p. 72, n. 2), arrivait au Son-koul, qui ne serait autre que le Siuc-hai (op. cit.,
p. 71, ligne 1) et aboutissait dans la vallée de Kaschkar où les sources de la rivière Tchou seraient la rivière Soei-pou de l'itinéraire (op. cit., p. 72, lignes 21-23).
P. 9, lignes 26-27. Le Si yu t'ong wen tche chap. IV, p. 26 r° et v°) identifie le Tch'e-
chan :; W , c. à d. la montagne dénudée, avec le Khouibakhai aola, à 600 li au nord d'Aksou.
ligne 33: Au lieu de «Kao-tch'ang (Karakhodjo)», lisez «Kao-tch'ang (Yarkhoto).
ligne 4: Au lieu de «Kagan buddha», lisez «Kagan stoûpa». — Vers le milieu du VIII° siècle, cette localité tomba entre les mains des Ouigours; en 791, les Karlouks s'emparèrent de «la vallée du stoûpa qui appartenait aux Ouigours» [p
et on voit, par l'emplacement qui est assigné à cette vallée, qu'elle n'est autre que l'ancien Kagan stoûpa des Tou-kiue (cf. Kieou T'ang chou, chap. CXCVI, b, p. 7 v0; Bu s h e l 1, the early history of Tibet, Journ. R. As. Soc., N. S., XII, p. 505, et p. 533, n. 60).
P. 15, ligne 7: Au lieu de «705-706», lisez «705-716».
P. 18, lignes 9-10 de la note 2: I1 n'existe pas de mot turc Kiloman; j'ai été induit en erreur par R i c h th o f en (China, vol. I, p. 482, n. 1) qui a forcé le sens du passage de de Gui g-n es auquel il se réfère. Les monts Tche-lo-man ne sont autres que les montagnes
blanches W , dans le voisinage de Hami (cf. Kieou T'ang chou, chap. XL,
p. 28 v°); les monts K'i-lien T , qui sont près de Kan tcheou -J-' 311■1
(cf. p. 133, n. 2 et Ta Ts'ing i t'ong tche, chap. CCV, p. 1°), ne doivent donc pas être confondus avec eux. — K u r a k i c h i S h i r a t o r i (Über den Wu-sun Stamm in Centralasien, dans Keleti Szemle, 1902, p. 109-110) a signalé aussi l'abus fait par certains
géographes du mot Hi-lo-man. — Aux trois transcriptions gerti L , ffi-
Iet í I I indiquées dans la note 2 de la p. 18, il faut ajouter la trans-
cription Tch'ou-lo-man4 qui nous est fournie par la géographie Kouo
ti tche publiée en 642.
P. 18, note 3: La Vie de Hiuen-tsang (trad. Julien, p. 17) place Yu-men-koan à 50 li au nord
de Koa-tcheou i . Sous les Han, le nom de Yu-men s'appliquait à un défilé
situé plus à l'ouest (cf. Dix inscriptions chinoises de l'Asie centrale, p. 259, n. 2).
P. 21, ligne 17: Le tegin Ta-nai a sa biographie dans le chapitre CX du Tang chou où il est appelé Che Ta-nai
P. 24, ligne 6 de la note 1: Au lieu de «616», lisez «619». Cf. p. 171, ligne 15.
P. 29, note 3: A la date du onzième mois de l'année 720, une note du Tse tche t'ong tien, nous apprend que les chefs Pa-si-mi avaient le nom de famille A-che-na et étaient de la race des Tou-kiue. Leur résidence était .Pei-t'ing (Bichbalik). — Le Si yu t'ong wen tche
(chap. I, p. 14 r°) place les Pa-si-mi à Narin-h'opog 4Iàfe. ; cette
localité, que je ne vois marquée sur aucune carte devait se trouver sur les bords de
la rivière II'opogf V a l'Est de Tchougoutchak. Il est vraisemblable
que c'est de là que vinrent les Pa-si-mi pour occuper au commencement du VIII° siècle la région de Bichbalik.
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