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0322 Documents sur les Tou-kiue (Turcs) occidentaux : vol.1
Documents sur les Tou-kiue (Turcs) occidentaux : vol.1 / Page 322 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000256
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312   EDOUARD CHAVANNES.

en Inde. Le titre de «vraiment brave »   r était fréquemment conféré à des

ambassadeurs étrangers; c'est ainsi que nous le voyons décerné en 726 à l'envoyé arabe

Soleyman   A (T'ang chou, chap. CCXXI, b, p. 8 v°), et en 732 à Pan-

na-mi, émissaire d'un soi-disant roi de Perse, qui était accompagné du religieux nestorien Ki-lie (Tch'e fou yuen koei, chap. 975, p. 13 v°).

  1.  ligne 5 de la note 3: Au lieu de   , lisez 0j.

  2.  ligne 10-11 de la note initiale: C'est sous le règne de l'empereur Yang (605-616) de la dynastie Soei, que Wei Tsie et Tou Hing-man furent envoyés en mission dans les pays d'Occident (Pei che, chap. XCVII, p. 2 r°).

P. 133, lignes 32-37: Wei Tsie signale au commencement du VII° siècle de notre ère en Sogdiane la coutume de faire dévorer les cadavres par des chiens; c'était aussi, comme on le sait, un usage fort ancien en Perse; cf. Hérodote, livre I, § 140: «On prétend qu'on n'enterre point le corps d'un Perse qu'il n'ait été auparavant déchiré par un oiseau ou par un chien».

P. 133, note 1: Dériver le nom de famille Tchao-ou d'une ville de même nom qui aurait été autrefois la résidence des princes établis plus tard en Sogdiane est une solution qui n'a pas satisfait en général les orientalistes. K u r a k i c h i Shiratori (op. cit., dans Keleti szemle, 1902, p. 122-123) énumère les principales hypothèses qui ont été proposées pour rendre compte de ce nom et en ajoute une nouvelle (Tchao-ou = Siyâwus, ap. Tomaschek, — (iub, ap. Radloff, et Marquart, — Jabghu, ap. Hirth, — Shâho (= Schah), ap. Shiratori).

k

  1.  ligne 5: Au lieu de «Kouschânidja», lisez «Koschânyah».

P. 136, lignes 10-11: C'est en 731 que les deux fils du roi de K'ang furent nommés, l'un roi de Ts'ao, et l'autre roi de Mi (cf. Tch'e fou yuen koei, chap. 999, p. 18 r°).

A

~

  1.  note 1: A-lan-mi est Râmêthan, anciennement Aryâ-mêthan, vieille capitale du Boukhårâ (Communication de Mar quart).

  2.  ligne 6: Les mots «plus tard» sont une erreur de l'historien qui aurait da écrire «auparavant»; cf. p. 203, n. 4.

P. 138, ligne 11: La quatrième année t'ien-pao (745), le septième mois, le roi de Ngan (Bou-

khârâ), K'iu-ti po   a   (Qotaïba) envoya un ambassadeur rendre hommage

et apporter tribut; on lui conféra le titre de «roi qui fait retour à la justice» koei i Wang (cf. Tch'e fou yuen koei, chap. 965, p. 2 r°).

  1.  lignes 19-23: La même histoire se retrouve dans le Yeou yang tsa tsou   g

. (chap. IV, p. 5 r°): «Dans le royaume de Sou-tou-che-ni il y a la ville de Ye-tch'a; dans cette ville autrefois il y avait un ye-tch'a (yaksa); la caverne où il demeurait se voit encore aujourd'hui; les hommes qui habitent dans le voisinage de cette caverne sont au nombre de plus de cinq cents familles. A l'entrée de la grotte, on a fait une demeure oit on a établi une fermeture cadenassée; chaque année on y sacrifie deux fois; quand les hommes s'approchent de l'entrée de la caverne, une fumée en sort et celui qu'elle touche le premier meurt; alors on abandonne son cadavre à l'entrée de la caverne. On ne sait pas quelle est la profondeur de cette caverne».

  1.  lignes 6-11 de la note 3: Le passage sur les dieux To-si est fort obscur. Si je considère ces dieux comme étant plusieurs, c'est à cause de la phrase

A~' qui ne me paraît pas pouvoir être traduite autrement que : «parmi ces dieux il y a l'homme d'or». Pour la phrase suivante, le texte du Soei chou seul me parait intelligible; celui du Pei che est incompréhensible et doit être altéré.

P. 142, ligne 1 de la note 2: Lisez: «Ceci se passait en 750 et en 751».