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0366 La Vie du Bouddha : vol.1
La Vie du Bouddha : vol.1 / Page 366 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000286
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364   NOTES

163, 6 : le LV consacre tout son ch. xx au Bodhi-manda--vyûha. =- 17 : BC (chant xiv) compte quatre veilles et intervertit par rapport au LV

l'emploi des deux premières. — 32 : Pratîtya-samutpâda ne signifie rien

de plus que « Production (ou Génération) en dépendance (connexion ou relation) mutuelle ». De même le sens propre de nidâna est « occasion »,

c'est-à-dire l'ensemble de circonstances qui président à l'origine d'un fait

quelconque, tel par ex. qu'un sermon du Bouddha. Dans les textes médicaux, nous fait remarquer -le Dr J. FILLIOZAT, le nidâna « n'est pas la

cause réelle de la maladie, laquelle nous, échappe ; c'est l'occasion en laquelle elle se produit, occasion que toute la médecine tend à empêcher de se produire » (Cf. supra, p. 221). Enfin pratyaya signifie simplement «support » ou « moyen ». L'idée de causalité est latente dans ces expressions, mais nulle part clairement exprimée.

  1. 4 : les noms skt des 12 nidâna sont : jarâ-mârana, jdti, bhava, upadâna, trishnâ, vedand, sparpa, shad-dyatana, nâma-rûpa, vijnâna,

samskâra et avidyd. Sur leur figuration tant à Ajantâ que sur les peintures tibétaines et sino-japonaises, v. L. A. WADDELL Lamaism p. 105 s., RHYS DAVIDS, Buddhism (American Lectures) p. 155 s. et J. PRZYLUSKI dans JA oct.-déc. 192o p. 313 s. La symbolisation du n° 8 par des ouvertures béantes n'est pas sans rapport avec l'étymologie populaire d'âyatana =

dyam tanoti : il tend l'entrée ; comme le mot a fini par désigner, en même temps que les six sens, leurs six objets (couleurs et formes, sons, touchers,

odeurs, saveurs et représentations) nous l'avons traduit par « cadre ». Le

bateau sur l'Océan du n° 9 avec son passager paraît inspiré par la métaphore de la traversée de la « mer des sensations » longuement développée

dans le Samyutta-nikâya IV p. 157 (cf. OLDENBERG p. 295), et se trouve

déjà dans BC xiv 75 (cf. LV p. 2161. z ; 361 1. 5 ; 3741. 18 etc.). De même le singe du n° Io ne doit pas être sans rapport avec celui auquel le même

recueil (II p. 94 ; cf. OLDENBERG p. 293) compare justement la volage

conscience. — 13 : il convient . de rappeler que dans le Yoga l'avidyâ (n° 12) est aussi appelée netrî,«la conductrice», mais la question est ici des

plus compliquées (v. PRZYLUSKI loc. laud. p. 329). — 39 : le nom skt. du

Fatum est Adrishtam. L'interprétation ici offerte de l'avidyâ est sujette à caution du fait que ce nidâna ne figure pas dans des listes anciennes. Le

BC (xiv 72-6), le Mahâpadâna-s° (Dial. II p. z6) et le Mahânidâna-s°

(ibid. p. 51-z) ne remontent pas au delà du n° Io (ce dernier omet également le n° 8), et chez eux « conscience » et « personnalité » s'étayent l'une

sur l'autre. Sur ces flottements v. E. SENART, A propos de la théorie boud-

dhique des douze nidâna dans Mélanges Ch. de Harlez p. 281 s. ; J. PRZYLUSKI, loc. laud. p. 327 et P. DEMIEVILLE, Les versions chinoises du Milinda panha dans BEFEO XXIV 1924 § 64-5 et 67. Nous avons cru toutefois devoir nous en tenir ici à l'énumération habituelle ; et, en tout cas nous

pensons que la démarche initiale de la pensée du Buddha fut de remonter de la constatation de la douleur à ses origines de plus en plus lointaines c'est en ce sens que les douze conditions s'enchaînent de la façon la plus cohérente ainsi que les exégètes modernes énumérés à la note de la p. 174, 9 ont dû en convenir.

  1. 22 : Pour la parabole des feuilles de çinçapâ (Dalbergia sisu) v. Samyutta-nikdya V p. 437 (trad. dans OLDENBERG p. 229). — 27 : lui-

même l'a déclaré aux approches de la mort, v. infra la note à la p. 302, 2. 443 : Majjhima-nikâya n° 63 (I p. 426) et 72 (IV p. 40o), trad. dans OLDENBERG p. 309 S. et BT p. I 17 S.

  1. 19 : cf. OLDENBERG p. 306 S. ; Th. STCHERBATSKY, The Conception of Buddhist Nirvâna (Leningrad 1927) p. 27 et (p. 20 s.) son âpre critique de L. de la VALLÉE POUSSIN Nirvâna (Paris 1925) ; A. B. KEITH Buddhist Philosophy in India and Ceylon (Oxford 1923) etc.

169,2 : Bhagavad gîta II 28. — 6 : en pâli samsârassa purimâ (ou pacchimâ) koti na pannayati. — 9 : Milinda panha éd. Trenckner p. 50-1 ; trad. L. FINOT p. 94.

179, 27 : anu-loma ou prati-loma.