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0029 Histoire Générale de la Chine : vol.4
中国史概説 : vol.4
Histoire Générale de la Chine : vol.4 / 29 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000288
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TAO KOUANG (182I-1850)   27

amicale entre les deux nations, il ne sera dû par la Chine

aucun' subside d'argent pour cette protection.

La Convention Davis n'a jamais été ratifiée. Dès que

l'indemnité de guerre eut été payée, Davis fit, suivant les

conventions, évacuer l'archipel des Chousan. Cet acte

d'honnêteté devait lui attirer de nombreuses inimitiés,

qui profitèrent de la première occasion pour le faire rempla-

cer.

   Fat Chan, ou Fo Chan, est un grand marché industriel   Affaire
de la province de Kouang Toung, sur les bords d'un cours de Fat Chan.

d'eau animé par la présence d'un nombre considérable de

bateaux-fleurs, qui réunit le Si Kiang au Tchou Kiang,

par le bras de San Chouei. En 1847, quelques Anglais ayant

été attaqués à cet endroit, Sir John Davis déclara qu'il

« exigeait et demandait que les sujets britanniques fussent

aussi libres de vexations et d'insultés qu'ils pouvaient

l'être en Angleterre ». Le Commodore Henry KEPPEL fut

envoyé dans la rivière de Canton pour châtier les coupables;

mais malgré le succès de cette expédition, Davis, loin d'être

approuvé par son gouvernement, fut obligé de rentrer en

Europe et remplacé par Sir George BONHAM (1848).

La cession de l'île de Hong Kong, la déclaration de la Macao.

liberté de son port, allaient consommer la ruine de Macao,

depuis longtemps en décadence, tandis qu'une grande partie

du commerce de Canton passait à sa jeune rivale. La plu-

part des maisons étrangères de Canton, les journaux, etc.,

. transférèrent leur principal établissement dans la nouvelle

colonie anglaise, en même temps qu'un grand nombre de

Chinois trouvaient sous le pavillon britannique une protec-

tion souvent insuffisante dans leur propre pays. Mais Can-

ton, capitale d'une province, ville considérable admirable-

ment située, entrepôt de la Chine méridionale, pouvait

supporter un choc semblable et continuer à vivre de sa vie

propre. Il n'en était pas de même de Macao qui n'était pas

considéré par les Chinois comme propriété du Portugal;

  • ce pays leur payait un tribut annuel, et à côté de la douane

portugaise, fonctionnait la douane chinoise. Depuis 1845,

Jo ao Maria Ferreira DO AMARAL était gouverneur de Macao;