国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
| |||||||||
|
Histoire Générale de la Chine : vol.4 | |
中国史概説 : vol.4 |
CHAPITRE II
T'aï P'ing.
Hien Foung (1851-1861).
OUR faire face aux difficultés de la situation laissée
par Tao Kouang, il eût été nécessaire d'avoir à
la tête du Gouvernement chinois un K'ang Hi, on ne trouva qu'un Hien Foung. Ce triste souverain dont aucune qualité ne rachetait les défauts, trop inintelligent pour comprendre que la dynastie mandchoue — étrangère dans un pays qui lui était hostile — courait à sa perte si on ne changeait complètement l'orientation de sa politique, neprofitantenaucunemanièredesleçons du passé, ne s'apercevant pas que les rébellions qui avaient éclaté dans son Empire n'étaient que les signes précurseurs de l'orage qui allait balayer sa race, bravant malgré la leçon du traité de Nan King la puissance de ces « diables d'Occident », qui de nouveau allaient infliger à son pays une profonde humiliation, ajoutant par sa conduite à la déconsidération chez leurs sujets des princes tartares, Hien Foung laissa voguer sa galère au gré des événements, incapable de la diriger dans la route pleine d'écueils qu'elle suivait.
La question la plus importante à résoudre était celle des T'aï P'ing, les rebelles qui faillirent se substituer aux Mandchoux sur le trône chinois et qui y auraient peut-être réussi, si leur chef n'était devenu fou et si les étrangers n'étaient venus au secours des Ts'ing agonisants.
Le chef de la grande rébellion des T'ai P'ing fut un certain HOUNG SIEOU-TS'IOUEN, qui faisait remonter l'origine de sa famille à la dynastie des Soung; il était né le 20, janvier 1813, dans un petit village d'environ 400 habitants, presque tous membres de sa famille, du district de Houa Hien, dans la province de Kouang Toung. Il était le quatrième enfant de l'Ancien du village, HOUNG JANG Ou
|
Copyright (C) 2003-2019
National Institute of Informatics(国立情報学研究所)
and
The Toyo Bunko(東洋文庫). All Rights Reserved.
本ウェブサイトに掲載するデジタル文化資源の無断転載は固くお断りいたします。