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0046 Histoire Générale de la Chine : vol.4
中国史概説 : vol.4
Histoire Générale de la Chine : vol.4 / 46 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000288
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- 44   HI

STOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE

sées simultanément par les gouvernements français, anglais et américain à leursPlénipotentiaires enChinepour préparer cette question, mais le défaut d'entente entre deux de ces agents diplomatiques, M. DE BOURBOULON et M. Robert MAC LANE, et les commandants des forces navales de leurs pays d'une part, d'une autre la guerre avec la Russie, empêchèrent l'exécution de ces instructions; il était d'ailleurs à peu près impossible de poursuivre sérieusement des négociations en vue de la révision des traités avec la Chine, alors que toutes les forces militaires de la France et de l'Angleterre étaient engagées dans leur lutte gigantesque contre celles de la Russie.

Ce n'était qu'un retard. Mais alors que les négociations

étaient reprises en 1856 par Peter PARKER, successeur de

Mac Lane, pour les États-Unis, le comte DE COURCY, Chargé

d'affaires de France en l'absence du ministre, M. de Bour-

boulon, et Sir John BOWRING, Plénipotentiaire britannique, Meurtre de des événements graves vinrent les arrêter. Un prêtre fran-

Chapdelaine. çais appartenant aux Missions étrangères de Paris, l'abbé

Auguste CHAPDELAINE, avait été, après des raffinements de cruauté, décapité à Si lin hien au Kouang Si, le 29 février 1856. M. de Courcy protesta le 25 juillet à Ye, vice-roi de Canton, contre ce meurtre; la réponse de ce dernier ne fut rien moins que satisfaisante; d'ailleurs le massacre de l'abbé Chapdelaine avait été suivi de nouvelles poursuites contre les Chrétiens dans cette même partie du Kouang Si où il avait eu lieu.

" Arrow ".   Les Anglais allaient à leur tour trouver un prétexte
d'intervention en Chine : le matin du 8 octobre 1856, en pleine rivière de Canton, la « lortcha » (bâtiment à coque européenne, mâture et voiles chinoises) Arrow, battant pavillon anglais, pendant l'absence du Commandant Thomas KENNEDY, au moment de lever l'ancre pour Hong Kong, fut envahie par des officiers chinois, montés sur deux bateaux de guerre bien armés, qui ligotèrent l'équipage, s'en emparèrent, ne laissant à bord que deux hommes sur quatorze et amenèrent les couleurs britanniques. Le consul d'Angleterre, Harry PARKES, adressa une protestation au