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0097 Histoire Générale de la Chine : vol.4
中国史概説 : vol.4
Histoire Générale de la Chine : vol.4 / 97 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000288
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T'OUNG TCHE (1862-1875)

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pour leurs pavillons les avantages accordés aux autres nations. Le Commissaire américain, Humphrey MARSHALL, prédécesseur de Mac Lane, sans reconnaître la réclamation de ses nationaux, avait, le 20 janvier 1854, déclaré le port libre et le traité abrogé ; ce qui avait permis aux navires américains Oneida et Science de quitter Chang Haï sans payer de droits. A leur tour, les maisons de commerce anglaises de Chang Haï, BLENKIN, RAWSON & C°, GILMAN, BOWMAN & C°, SMITH, KENNEDY & C°, etc., y compris les Parsis, D. BURJAJEE, DHURUMSEY, POOJABHOY, A. HABEBHOY, COWASJEE PALLANJEE & C°, adressèrent une lettre de protestation contre le payement des anciens droits à Sir John Bowring, alléguant le blâme infligé au consul Rutherford Alcock par Sir George Bonham, Plénipotentiaire, prédécesseur de Bowring.

Le ministre américain Mac Lane arriva à Chang Haï le 8 juin 1854; il y fut rejoint par Bowring et par l'amiral anglais, Sir John STIRLING. Sir John Bowring annonçait clairement son intention de donner satisfaction au gouvernement chinois, en.dépit de toute opposition. Dans la réponse qu'il adressa aux négociants anglais, tout en penchant pour que les promissory notes fussent acquittées, il ne décida pas toutefois lui-même cette question et se borna à déclarer « que les autorités chinoises ont le droit de porter leurs réclamations contre les négociants anglais devant la cour consulaire, qui prononcera dans chaque cas particulier suivant les circonstances ».

La question devenait diplomatique et l'on ne pouvait aller en appel à . la Cour de Hong Kong. Lord Clarendon, qui avait attendu l'arrivée en Angleterre de Sir George Bonham, ancien Plénipotentiaire en Chine, pour décider avec lui de la question, se montra d'un avis diamétralement opposé à la théorie de Sir- John,Bowring. Le Gouvernement anglais admettait. que le payement ne devait pas avoir lieu, parce que le payement des droits de doùane à une autorité quelconque impliquait en retour de la part de cette autorité une .protection assurée au commerce étranger, et qu'en fait le Gouvernement chinois avait manqué à ce devoir de protec-