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0175 Histoire Générale de la Chine : vol.4
中国史概説 : vol.4
Histoire Générale de la Chine : vol.4 / 175 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000288
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KOUANG SIU (187-1908)   173

habile mouvement tournant amenait l'évacuation de Houng Hoaqueles troupes françaises occupaient après avoir franchi la Rivière Noire (12 avril) . Tuyen Quai-1 (I er juin) tomba également en notre possession.

A la fin du mois d'avril, M. Jules PATENÔTRE, qui avait été nommé Envoyé extraordinaire et Ministre plénipotentiaire à la place de M. Bourée, fut chargé d'une mission'à Hué pour y assurer le protectorat de la France. En conséquence, le 6 juin 1884, M. Patenôtre signait dans la capitale de l'Annam un traité en 19 articles qui devait remplacer les conventions de 1874. On cherchait à tort à adoucir les rigueurs du traité signé par M. Harmand. Par le fait du nouveau traité, le Binh Thuan donné à la Basse-Cochinchine, ainsi que le Nghê-an, le Thanh-hoa et Ha Tinh rattachés au Tong King, faisaient retour à l'Annam. Notre protectorat était assuré et la Convention Fournier ayant réglé les affaires de Chine, la question du Tong King paraissait heureusement résolue. Nous comptions sans la mauvaise foi des Annamites et des Chinois.

"Conformément à la Convention du 11 mai, vers le milieu de juin, le général Millot se décida à faire occuper Lang So'n qui devait être évacué le 6 par les Chinois. Le 19 juin, le lieutenant-colonel DUGENNE, avec 90o hommes environ, quittait Phu lang thuong, et le 23, après avoir traversé le Song Thuang, prenait contact, près de Bac Lé, avec les troupes régulières du Kouang Si, armées de fusils Remington; les chefs chinois déclarèrent qu'ils n'avaient pas encore reçu d'avis du Tsoung-li Yamen pour l'évacuation et qu'en conséquence ils priaient le colonel Dugenne de télégraphier avant de passer outre. L'officier français crut devoir attaquer; le résultat de l'attaque fut: 2 officiers tués et 5 blessés, 20 hommes tués et 63 blessés. Si le colonel Dugenne, moins impatient, avait, avant d'attaquer, fait part de l'incident, les autorités de Hanoi en auraient référé à Paris qui aurait demandé des explications à Pe King et l'on aurait tiré l'affaire au clair. Il n'y eut pas de guet-apens à Bac Lé : les troupes chinoises n'ayant pas reçu d'instructions de leurs chefs, restaient fidèles à leur poste comme elles devaient le faire ;