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0201 Histoire Générale de la Chine : vol.4
中国史概説 : vol.4
Histoire Générale de la Chine : vol.4 / 201 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000288
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KOUANG SIU (1875-1908)

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accceptèrent d'être reçus en audience dans le Tcheng Kouang Tien.

La rentrée aux affaires du Prince Koung (29 septembre 1894) disgracié en avril 1884, et la guerre sino-japonaise, allaient permettre aux ministres de Russie et de France et au Chargé d'affaires d'Espagne, qui avait l'ordre de son gouvernement de les suivre dans cette affaire, de reprendre la question de l'audience qui, grâce à MM. GÉRARD et au Comte CASSINI, fut réglée d'une manière satisfaisante; il' fut décidé qu'elle aurait liéu dans le Wen Houa Tien, « Salle du Trône de la Gloire littéraire », dans la ville réservée, à l'occasion du Cycle de l'Impératrice-Douairière; sept représentants des puissances' étrangères assistèrent à l'audience du 12 novembre 1894 : les ministres des Etats-Unis, Colonel DENBY, de Russie, Comte CASSINI, de Grande-Bretagne, O'CoNoR, d'Allemagne, Baron SCHENCK ZU SCHWEINSBERG, de France, GÉRARD, de Belgique, LouMYER, et le Consul Général de Suède et Norvège, Boc K ; les Ministres d'Italie et des Pays-Bas étaient absents de Pe King.

L'audience du 12 novembre 1894 marque une date importante dans l'histoire de l'Occident avec la Chine. Pour la première fois a été franchie par les représentants des puissances étrangères la porte de la ville interdite, c'est-à-dire du temple où réside l'idole impériale. Les audiences précédentes, soit en 1873, soit en 1891, s'étaient arrêtées sur le seuil. La ténacité des ministres de France, de Russie et d'Espagne, ainsi que les circonstances dans lesquelles se trouvait la Chine, préparèrent ce grand succès diplomatique retardé j adis par l'influence fâcheuse de M. von Brandt et les impatiences de M. N. O'Conor.

Il fut reconnu, avec plus ou moins de bonne grâce, que ce résultat était dû à l'attitude des gouvernements et légations de France et de Russie, qui, en maintenant patiemment le principe de l'égalité et de la réciprocité entre les cours, ont ménagé et préparé l'établissement entre la Cour de Pe King et le corps diplomatique, de rapports conformes à la dignité des gouvernements étrangers.