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Histoire Générale de la Chine : vol.4 | |
中国史概説 : vol.4 |
KOUANG SIU (1875-1908) 203
distinguer deux documents : l'un, un contrat relatif au
chemin de fer mandchourien, signé à Saint-Pétersbourg le 27
août-12 septembre 1896, par Hm KENG-TCHENG, ministre
de Chine en Russie, et les délégués de la Banque Russo-
Chinoise, ratifié à Pe King le 3o septembre, avant le départ
du Comte Cassini; le second, le court traité, en quel-
ques articles, signé à Saint-Pétersbourg par Li Houng-
tchang et le Prince Lobanov. De cette confusion est proba-
blement né -le document hybride que les Anglais désignent sous le nom de Convention Cassini et que le Dr DUDGEON
se serait procuré au Tsoung-li Yamen. En réalité il n'y a
pas et il n'y a pas eu de Convention Cassini ; il y a une
convention de la Banque russo-chinoise relative- à la garde
du chemin de fer de Mandchourie et le traité signé à Saint-
Pétersbourg dont nous parlons plus haut.
Le 20 juin 1895 des conventions complémentaires de Conventions.
délimitation et de commerce entre le Tong King et la Chine,
nous abandonnant Xien Houng, à l'est du Me Kong, étaient
signées par cette puissance avec la France, qui le 15 janvier
1896 f aisait, ainsi que l'Angleterre, une déclaration pour éta-
blir une zone neutre entre leurs possessions d'Indochine.
L'Angleterre obtint égalément, par un arrangement du
4 février 1897, modifiant une convention antérieure du ter
mars 1894, une nouvelle cession de territoires en Birmanie,
lui assurant le contrôle de la rivière Sa Louen. D'autre part,
le 15 mars 1897, sur la demande de la France, la Chine décla-
rait inaliénable l'île de Hai Nan.
La faiblesse qu'avait montrée la Chine dans la guerre
contre le Japon avait permis aux convoitises des nations
occidentales de s'allumer; il était certain que la Chine,
abandonnée à elle-même, était impuissante à repousser les
demandes même extravagantes, même injustifiées, qui pou-
vaient lui être faites. Il aurait fallu que cette sorte de triplice
qui s'était formée pour arrêter la marche victorieuse des
Japonais continuât son rôle de protectrice de la Chine;
celle-0, assurée contre les dangers extérieurs, aurait peut-être
essayé, je dis seulement essayé, de tenter quelques réformes:
les premiers coups qui la frappèrent lui furent portés par
La curée.
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