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Histoire Générale de la Chine : vol.4 | |
中国史概説 : vol.4 |
CHAPITRE XIV
Kouang Siu (suite).
LES réformateurs n'ont jamais manqué en Chine, Réformes. mais ils se sont toujours brisés, soit devant l'inertie, soit devant la résistance que leur opposaient les partisans d'une tradition séculaire et non sans grandeur.
Les malheurs de la Chine actuelle, la faiblesse de ses ar-
mes, la pénétration des Européens dans le pays, l'humi-
liation ,.du traité de Shimonoseki signé avec un peuple
jusqu'alors considéré avec mépris, devaient stimuler le
zèle des novateurs, dont la plupart puisaient leurs idées
nouvelles dans les colonies britanniques les plus proches,
en attendant qu'ils les tirent du Japon même, des États-
Unis, voire de la France.
Des Chinois réformateurs, comme Soun Yat-sen et K'ang
Yeou-wei, prêchèrent les idées nouvelles de simplifier les
rouages du* gouvernement, de demander plus d'honnêteté
aux fonctionnaires, d'en assurer le recrutement par des
examens dont les sujets ne fussent pas entièrement tirés
des Livres Classiques, de prendre aux Barbares d'Occident
ce que leurs sciences et leurs arts pouvaient présenter d'uti-
le à l'Empire, etc.
Sans doute, les nombreuses émeutes et les mouvements
révolutionnaires des dernières années étaient causés soit par
la haine de l'étranger, soit par le désir d'expulser la dynastie
mandchoue, soit par les deux motifs à la fois. Les troubles
fomentés dans les provinces méridionales par Soun Yat-
sen, «malgré la protection accordée à ce dernier par les An-
glais, avaient leur origine dans un sentiment national, mais
non réformateur dans le sens occidental du mot.
Le Cantonais K'ANG YEOU-WEI et ses amis, sans aucun
doute sympathiques à l'Angleterre, probablement vus d'un
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