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0235 Histoire Générale de la Chine : vol.4
中国史概説 : vol.4
Histoire Générale de la Chine : vol.4 / 235 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000288
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KOUANG SIU 1875-1908)   233

Un édit impérial du 23 juin est une véritable déclaration

de guerre : ordre est donné aux gouverneurs de provinces

d'enrôler les Boxeurs, pour aider à l'expulsion des étrangers.

Wou T'ING-FANG, ministre de Chine à Washington, reçoit

un édit du 25 juin dont 'la teneur est à peine croyable : les

Boxeurs n'ont pris,les armes dans le Chan Toung et le Tche

Li 'que pour combattre les Chrétiens qui sont des sujets

rebelles ; les gardes que les Européens ont fait monter A. Pe

King ne se sont pas contentées de garder les légations, mais

elles ont eu le tort de faire des patrouilles dans les rues ;

n'a-t-on pas eu l'audace de demander la reddition des forts

de Ta Kou le 16 juin; l'officier qui les commandait a fait

son devoir en les défendant (or on sait que c'est lui qui a

ouvert le feu) ; bref, la crise actuelle est entièrement due

aux étrangers ! Nous avons entendu des histoires analogues

en 1858 et en 1860. Le 2 juillet, nouvel édit ordonnant aux

Boxeurs dé continuer leur oeuvre d'extermination contre les

Chrétiens ; les vice-rois et les gouverneurs de province

devront expulser les missionnaires, arrêter les Chrétiens

et les forcer d'apostasier. Les autorités provinciales s'em-

pressèrent de ne pas déférer à cette invitation ; elles avaient

déj pris leurs mesures.

Si, en effet, le mouvement des Boxeurs ne s'étendit pas

dans la Chine entière, malgré les efforts de Li Ping-heng

et de ceux qui le remplacèrent, ce résultat est dû à l'atti-

tude énergique des deux vice-rois, TCHANG TCHE-TOUNG, à

Wou Tclh' ang, et LI Eo u K'o UEN-YI, à Nan King. Le 26 juin

1900, le Tao T'ai de Chang Haï, et Cheng représentant

les vice-rois assistèrent à la réunion du corps consulaire

provoquée par le Consul général de France, M. de BEZAURE.

Les vice-rais, par délégués spéciaux, s'étant engagés à

garantir la sécurité des étrangers dans les provinces du Sud

et du Centre, les consuls promirent que leurs Gouverne-

ments respectifs s'abstiendraient d'intervenir tant que

l'ordre serait maintenu. Les vice-rois prirent un arrange-

ment en conséquence qui ne fut d'ailleurs ratifié ni par la

France, ni par les États-Unis, un article stipulant que les

autorités chinoises ne seraient pas tenues pour responsables

Les Vice-Rois

du

Yang Tseu.