国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

> > > >
カラー New!IIIFカラー高解像度 白黒高解像度 PDF   日本語 English
0240 Histoire Générale de la Chine : vol.4
中国史概説 : vol.4
Histoire Générale de la Chine : vol.4 / 240 ページ(白黒高解像度画像)

New!引用情報

doi: 10.20676/00000288
引用形式選択: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR読み取り結果

 

1?"

Marche
sur Peking.

Le Pe Tang.

238   HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE

batterie de campagne, et un peloton de cosaques, qui s'étaient installés dans la concession française autour du

consulat.

Les Chinois furent repoussés. On peut dire que les hostilités avaient commencé le 16, car, à i heure du matin, la

cathédrale était incendiée.

Le bombardement des concessions continua les jours suivants. Je n'entrerai pas dans les détails du siège; il était urgent de s'emparer de la ville indigène, aussitôt que toutes les troupes européennes seraient assemblées ; T'ien Tsin avait été un instant débloqué le 23 par l'arrivée des troupes de Ta Kou. Enfin, le 13 juillet, l'attaque de la ville était décidée. L'action s'engagea à 3 heures du matin; après une bataille sanglante, le lendemain (14) à la même heure, les Japonais ayant fait sauter les deux portes du Sud, le général Foukoushima et le Colonel de Pélacot pénétrèrent dans la ville.

Le 3 août, un conseil de guerre, tenu par les chefs des armées alliées, décida la marche en avant sur Pei Yang et Yang Ts'oun. Le 5 août, la première de ces villes fut prise, et le 6 août, Yang Ts'oun était enlevé après deux heures de combat. Là_, le général japonais'Yarnaguchi déclare que les Chinois sont démoralisés et qu'il continuera la marche, même seul. Il entraîne les Alliés dans son élan, on connaît

le reste.   .

Le premier soin des troupes, après la délivrance des Légations, fut de se porter au secours du Pe Tang. La défense de la cathédrale, organisée par les petits contingents français et italien, admirablement secondés par le coadjuteur, Mgr JARLIN, fut héroïque. Le matin du 16 elle était délivrée par les Français et les Japonais.

Les Alliés avaient subi des pertes graves : sans compter le chancelier japonais SOUGIYAMA et le Baron DE KETTELER, et sans parler des blessés, les Français avaient perdu les missionnaires GARRIGUES, DORÉ, CHAVANNE, deux frères maristes, tués au Pe-t'ang, l'aspirant de marine HERBER, le secrétaire des postes WAGNER, l'interprète GRUINTGENS, le capitaine LABROUSSE, l'enseigne de vaisseau HENRY, des