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0253 Histoire Générale de la Chine : vol.4
中国史概説 : vol.4
Histoire Générale de la Chine : vol.4 / 253 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000288
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j

KOUANG .SIU (1875-1908)   251

partie des fruits du traité de Shimonoseki. Il importait aux

projets d'avenir du Japon, qu'après avoir vaincu la Chine,

le grand pays d'Extrême-Orient, avoir figuré à Pe King en

1900 sur le même pied que les nations occidentales, il

luttât victorieusement contre l'une d'elles pour acquérir le

prestige d'une supériorité militaire. D'autre part, une popu-

lation augmentant en nombre, vivant A. l'étroit sur un ter-

ritoire au sol parfois ingrat, faisait désirer au Japon une

expansion territoriale qu'il ne pouvait obtenir qu'au détri-

ment de ses voisins, la Russie dans le nord, la Chine en

Mandchourie, la France en Cochinchine dont le riz excitait

sa convoitise. Le Japon hésita entre la France et la Russie.

Le fameux rapport confidentiel du lieutenant-général

KODAMA, vice-roi gouverneur de Formose en 1902, dans

lequel était discutée la question de la guerre soit avec la

Russie, soit avec la France pour s'emparer de l'Indochine,

dont on a nié sans raison et sans preuves l'authenticité,

reflète trop les désirs du Japon pour ne pas être la vérité

même. Ce fut contre la Russie que le Japon se décida à

commencer les hostilités.

Il faut bien reconnaître d'ailleurs que la Russie avait été

d'une insigne maladresse; systématiquement, elle avait

cherché à fermer la Mandchourie aux autres nations, et

malgré les demandes des puissances étrangères, elle s'était opposéeàl'ouverture de nouveaux ports dans cepays. Sauf en

ce qui concerne Harbin, où les consuls étrangers ne seraient

admis que dans le cas où le gouvernement russe trouverait

leur présence opportune, la Russie ne cessa cette opposition

qu'en juillet 1903. A la fin de 1902, la Russie voulait impo-

ser à la Chine des mesures pour établir des douanes .

Dalny (Ta Lien Wan) qui seraient comme celles des autres

ports mandchouriens placées, en dehors du Service des

Douanes maritimes, sous la direction de commissaires

russes qui devaient remplacer les commissaires anglais.

Au sujet de ces douanes, le Gouvernement chinois se refu-

sait à accepter le projet russe et désirait que l'on suivît

l'exemple de Ts'ing Tao, dans le territoire loué aux Alle-

mands, c'est-à-dire que les Douanes fussent placées sous la