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0256 Histoire Générale de la Chine : vol.4
中国史概説 : vol.4
Histoire Générale de la Chine : vol.4 / 256 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000288
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254   HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE

d'habitude, par les autorités locales, civiles et militaires,

du pays. De plus ces dernières devront accorder toutes les

facilités et leur aide, dans ces diverses stations de chemin

de fer, aux autorités civiles et militaires de Russie, ainsi qu'à

tous les artisans russes et travailleurs qui dépendent de ces

chemins de fer. Mais comme il serait quelquefois difficile

aux autorités chinoises de garantir l'aide et la protection

nécessaires sur tout le parcours de la ligne de chemin de fer

qui traversera en grande partie des territoires peu habités

et stériles, la Russie est autorisée à placer aux diverses

stations importantes des bataillons spéciaux de cavalerie

et d'infanterie pour mieux assurer la protection de la pro-

priété du chemin de fer. »

L'arrangement de mars 1898 relatif à Port-Arthur, per-

mettait de prolonger la ligne précédente jusqu'à ce port

ou jusqu'à Ta Lien Wan. A la jonction du Sibérien et du

Chemin de fer oriental chinois, sur la rive droite du Soun-•

gari, s'est créée la nouvelle ville de Harbin (Ho eul pin), qui

a aujourd'hui (1819) une population de 115,70o Chinois.

De Harbin descend vers le sud la ligne à Port-Arthur viâ

Tch'ang Ch'ouen et Moukden; une petite ligne va de Port-

Arthur à Dalny (jap. Dairen) ; une autre de Tachi li k'iao

à Ying K'eou (Nieou Tchouang) ; une autre de Leao Yang

aux mines de Yen T'aï; une autre de Moukden à Ngan

Toung (Antung, jas. Antoken), à l'embouchure du Ya

Lou. La ligne Pe King-T'ien Tsin a été prolongée par Chan

Haï kouan à Sin ming t'ing et Moukden, et a un embran-

chement vers Nieou Tchouang. Des trains express avec des

voitures Pullman commencèrent à circuler à la fin d'octobre

1908; avant la grande guerre, un train. quittait Dalny

chaque lundi et vendredi matin, correspondant à l'express

russe à Kouan tch'eng tseu (Tch'ang Chouen) et revenant

les mardis et les samedis.

La Corée, qui dans le passé avait été le champ de bataille

où s'étaient heurtés Chinois et Japonais, continuait à être

la proie convoitée par les autres puissances d'Extrême-

Orient, mais bientôt le Japonais allait trouver devant lui, es-

sayant de lui barrer la route, non plus le Chinois mais le Mos-

Guerre russo-japonaise.