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0264 Histoire Générale de la Chine : vol.4
中国史概説 : vol.4
Histoire Générale de la Chine : vol.4 / 264 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000288
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Mort de
Kouang Siu
et de Ts'eu Hi,
1908.

262   HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE

chancelant auquel les Chinois ne cessaient de donner .

l'assaut.

Nous touchons maintenant à la fin du drame qui depuis

le coup d'État de 1898 se jouait dans le Palais Impérial

entre l'empereur Kouang Siu et l'Impératrice-douairière.

En 1908, celle-ci eut une attaque de paralysie dont elle se

remit ; Kouang Siu tombait malade dès l'automne de 1907

et l'on pouvait désormais prévoir qu'avant longtemps sa

succession serait ouverte. Des intrigues se nouèrent autour

des deux souverains : il devenait nécessaire de nommer un

Prince héritier. On avait bien un candidat qui aurait eu

l'avantage d'éviter une nouvelle Régence et de rendre le

pouvoir souverain à la branche aînée de la famille impé-

riale :, c'était P'ou LOUEN, né en 1874, l'aîné des arrière-

petits-fils de Tao Kouang et le fils de Tsai Tche, adopté en

1855 comme héritier posthume par décret de Hien Foung ;

P'ou Louen était patronné par le prince K'ing qu'exécrait

Ts'eu Hi, et par Youen Che-k'ai. Mais Ts'eu Hi avait pro-

mis à son féal Joung Lou lorsqu'il fiança sa fille au Prince

Tch'ouen, qu'elle désignerait comme prince héritier le pre-

mier fils qui naîtrait de cette union; ce fils fut P'ou Yi qui

deviendrait héritier adoptif de T'oung Tche et qui, par

surcroît, accomplirait les sacrifices au temple de Kouang

Siu; P'ou Yi n'étant qu'un enfant, âgé de trois ans, Ts'eu

Hi, toujours âpre au pouvoir, pourrait de nouveau exercer

la Régence : homme de paille; le Prince Tch'ouen fut nommé

Régent avec un titre supérieur à celui de « Conseiller du

Gouvernement », donné à Koung en 1861. La mort déjoua

brusquement les projets d'avenir de la vieille Impératrice.

L'état de Kouang Siu empirait de jour en jour : quelle

était sa maladie? Les médecins n'étaient pas d'accord;

était-ce la maladie de Bright? était-ce un empoisonnement

comme l'insinuaient les ennemis de l'Impératrice à laquelle

d'autres crimes étaient imputés : mort de la veuve de

T'oung Tche, la douce Ha lu te, mort de l'impératrice

Ts'eu Ngan, assassinat d'une concubine, etc. Ses ennemis

ont peut-être exagéré le nombre des crimes de Ts'eu Hi,

mais on ne prête qu'aux riches. En septembre 1908, le