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0275 Histoire Générale de la Chine : vol.4
中国史概説 : vol.4
Histoire Générale de la Chine : vol.4 / 275 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000288
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SIOUEN T'OUNG (1908-1912)   273

janvier 1902, Directeur général du Chemin de fer du Nord, ministre l'année suivante (juillet 1903), il est placé à la tête du Conseil de réorganisation de l'armée ; enfin, le 4 septembre 1907, il devient Président du Ministère des Affaires Étrangères et Grand Conseiller. Kouang Siu meurt et Youen est disgracié.

Youen, rappelé à Pe King se fait désirer : honneurs sur honneurs sont accumulés sur sa tête : il est nommé successivement Vice-Roi des Deux Hou, le 14 octobre, en remplacement de Jouei Tch'eng, puis Haut-Commissaire du Yang Tseu, le 27 octobre ; il fait remplacer Ying Tchang par sa créature Foung Kouo-tchang et en fait le Président du Conseil le 2 novembre. Enfin, le grand homme arrive à Pe King, le 12 novembre.

Ts'en Tch'ouen-hiouen, nommé au Se Tch'ouan à la place de Tchao Eul-foung, met aussi peu d'empressement que Youen à rejoindre son poste.

A Pe King même, le Régent cède à toutes les demandes du Sénat provisoire. Tcheng Koung-pao, ministre des Vois .et Communications, est transformé en bouc émissaire; il est' dégradé le 26 octobre, mais, grâce au corps diplomatique, il échappe à la mort. Le 3o octobre, K'ang Yeou-wei et les autres réformateurs qui Vivaient à .l'étranger sont graciés et un décret exclut les membres de la famille impériale et les nobles mandchoux des fonctions publiques. D'autre part une division se mutine dans le Tche Li et réclame une Constitution que le Sénat (Tseu Tseng Youcn)s'empresse d'établir en 19 articles dont le premier reconnaît bien que la dynastie Ta Ts'ing règne toujours .et que sa durée est infinie, mais y ajoute une série de voeux dont le troisième demande la promulgation d'un décret contenant l'assurance que le Gouvernement ne recourra jamais aux troupes pour réprimer la révolution, celle-ci n'étant pas anti-dynastique, mais résultant seulement des revendications légitimes du peuple et devant donner lieu en conséquence à des pourparlers 1.

Au commencement de novembre, règne une panique cau-

i. Jean RODES. - Fin des Mandchoux, pp. 66-67.