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Mélanges d'Histoire et de Géographie Orientales : vol.3 |
154 MÉLANGES ORIENTAUX
en Angleterre. On pourrait peut-être . racheter cette facto-
rerie •
Depuis la Révolution, il n'y avait plus guère que les Anglais, les Hollandais, les Espagnols, les Suédois et les Américains qui fissent le commerce à
Canton.
La position de nos missionnaires était également tort précaire : en 1805, la persécution avait commencé contre les Chrétiens ; les missionnaires français Jean RICHENET2 et LAZARE DUMAZEL 3, lazaristes, arrivés par le navire anglaisDovsetshire, qui avaient reçu la permission d'aller à Peking, devaient être rapatriés par ordre impérial ; ils restèrent néanmoins à Canton.
Les grandes luttes contre la France pouvaient laisser croire que l'activité des Anglais dans l'Extrême-Orient était diminuée : l'insuccès des ambassades de Lord MACARTNEY et d'Isaac TITsINGIL n'avait pu leur ouvrir les yeux ; leurs guerres avec Napoléon, leurs relations incertaines avec les Etats-Unis, la pacification douteuse de l'Inde, devaient les rendre -circonspects dans des attaques qui, dirigées contre le Portugal, visaient, en réalité l'intégrité de l'empire Chinois, sous le couvert d'une défense contre les Français. Le 20 décembre 1802, le go.uverneur et capitaine général de Macao, José Manuel PINTO, prévenait le vicomte de ANADIA, ministre d'Outre-mer, qu'il avait reçu du premier subrécargue de la Compagnie anglaise de Canton, autorisé par le gouverneur du Bengale, une lettre afin qu'il fût permis à une
Noie sur es moyens ou le mode de rélablir le commerce français en
Chine. Par M. Richenet, 3 août 1817. — Archives du Min. des Affaires .étrangères.
-f- à Paris, où il était rentré en 1815, 19 juillet 1836.
t 15 déc. 1818 dans Hou-Pé.
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