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0239 Mélanges d'Histoire et de Géographie Orientales : vol.3
Mélanges d'Histoire et de Géographie Orientales : vol.3 / Page 239 (Grayscale High Resolution Image)

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doi: 10.20676/00000289
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LE CONSULAT 1)E FRANCE A HUÉ   231

çais ; à quelle époque il fallait y arriver pour y acheter les denrées que l'on avait l'intention d'y prendre.

Ces deux premières expéditions y échouèrent complètement, leur cargaison ne convenait nullement au pays, on ne voulut point de leur argent et les Chinois avaient déjà enlevé les denrées.

Néanmoins ce monarque, flatté de revoir et de recevoir des Français qu'il avait toujours aimés et

estimés, leur fit, témoigner tout le regret qu'il éprou-

vait du peu de succès de leur premier début. Il ne voulut pas que ces deux expéditions fussent assu-

jetties aux moindres frais. Il refusa les présents qui

lui étaient offerts et prit seulement en payant quelques objets pour sa cour; il fit engager les capi-

taines et subrécargues à revenir le visiter, et leur offrit un contrat qu'ils souscrivirent pour lui apporter des fusils et autres objets de nos manufactures en échange des produits de son sol.

Ces deux expéditions quittèrent les côtes de la Cochinchine en décembre 1817 après un séjour de plusieurs mois, allant chercher ailleurs le débouché des cargaisons qu'elles n'avaient pas pu y vendre.

Celle •des sieurs Balguerie, Sarget et C1e périt dans l'ouragan de l'île de France, mais le subré-

cargue eut le bonheur de se sauver avec tous ses papiers; l'autre, quoique plus heureuse par les événements de mer, n'en fut guère moins déplorable dans ses résultats, et ils perdirent à cette première recherche à peu près la moitié de la valeur de cette expédition qui s'élevait à près de quatre cent mille francs.

Mais néanmoins, confiants dans les suites que pourraient avoir pour la France de pareilles relations, dans l'accueil qu'ils avaient reçu du souve-