trois paires de bras supérieures brandissent le soleil et la lune, un arc et une flèche, une cloche et un poignard ; les deux bras inférieurs tiennent leurs mains jointes. Il est impossible de monter au haut de la tour, car l'escalier est vermoulu ; on y verrait, nous dit le gardien, la déesse qui guérit de la toux (K'o souo niang niang).
En avant de la tour, comme on le voit bien sur la fig. 31, se trouve un bâtiment précédé d'un porche à trois ouvertures; dans ce bâtiment est une statue de femme avec son double; on appelle aujourd'hui cette divinité la vieille
mère du T'ai chan (T'ai chan lao mou ((i -t) ou
encore la vieille mère qui n'est jamais née, c'est-à-dire
éternelle (Wou cheng lao mou le ! 14); il semble
donc qu'on en fasse une déesse du T'ai chan, peut-être identique à la Pi hia yuan leiun; mais, à l'origine, cette déesse paraît avoir été la mère reine d'occident (Si Wang mou) ;