National Institute of Informatics - Digital Silk Road Project
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Shotorak : vol.1 |
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actif sur nos bas-reliefs. Pas de nativité, non plus qu'aucune scène relative au
mariage ni à la vie du Bodhisattva dans le palais, au milieu des femmes, avant le grand départ. Pas de femmes non plus dans les scènes qui précèdent, accompagnent ou suivent la sambodhi. Simplement, dans les scènes légendaires des vies antérieures, nous voyons la jeune fille vendant cinq lotus à l'étudiant brahmanique qui veut honorer le Buddha Diparikara; puis Madri, la femme du prince Visvantara. Nous savons que le Buddha n'avait pas une particulière sympathie pour les femmes; il semble néanmoins que l'exclusive ait été remarquablement respectée à Shotorak.
Il en a été presque de même pour les animaux ; les scènes où figurent des chevaux et des éléphants, et que nous trouvons souvent dans l'Inde, pas plus que celles avec des chiens ou des singes, n'ont tenté nos sculpteurs; l'exception ne joue qu'en faveur des lions ou tigres (légende du prince charitable et don du corps).
Un personnage enfin brille par son absence, que nous nous attendions à voir
paraître sur presque tous les bas-reliefs, suivant le Buddha comme son ombre; c'est Vajrapani qui est censé ne pas quitter Gautama ni Sakyamuni. Or nous ne le voyons nulle part, ou plutôt, nous ne le voyons qu'une seule fois; à vrai dire après la mort du Buddha, sur le bas-relief No 195 ; il était temps : un peu plus, et il arrivait trop tard !
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