National Institute of Informatics - Digital Silk Road Project
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Shotorak : vol.1 |
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Donc, assis ou debout, tous nos Buddhas, vêtus de façon identique, vont se ressembler et répéter inlassablement le geste de la méditation qui réunit leurs mains dans leur giron ou celui de l'absence de crainte qui nous présente leur paume
droite. Ce n'est que dans les détails accessoires que nous avons chance de rencontrer de l'inédit.
Le Buddha N° 127 (PL. X. 35), assis en méditation, a eu la face écachée. Des flammes issent de ses épaules. Devant la draperie qui orne la face du siège, un Bodhisattva est représenté avec trois donateurs, chiffre assez rare, car les artistes semblent s'efforcer d'ordinaire à obtenir un chiffre pair et n'hésitent pas à introduire un personnage supplémentaire pour équilibrer la composition.
(P. — Haut. 67; larg. 49 cm.)
Le Buddha N° 148 (PL. XXIX. 89) se présente dans un rôle qu'on ne s'attendrait pas à lui voir remplir : debout sur le côté d'un nimbe et vraisemblablement placé auprès d'une statue plus grande, il joint les mains et semble rendre hommage. Par exception, son épaule droite est découverte, ce que ne font pas les autres Buddhas de Shotorak, ni d'ordinaire ceux de l'école gréco-bouddhique, décemment enrobés jusqu'au cou. Ce petit Buddha a de plus été doté d'une figure poupine qui lui donne l'air d'un enfantelet. C'est la réplique exacte, en schiste, de celui
en terre trouvé dans la niche de la chambre D.4. (K.)
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Les plus sensibles différences entre les Buddhas se manifestent surtout dans les nombreuses têtes, dont beaucoup sont détachées. Des dissemblances se remarquent dans l'ovale plus ou moins allongé du visage, le maxillaire inférieur plus ou moins carré [comparer par exemple le No II (PL. XXVII. 84) et le NO 51 (PL. XXVII. 83)], mais une ressemblance subsiste qui dénote encore la proche origine grecque dans cet art composite, c'est l'arrangement des cheveux en vagues ondulées. L'une de ces têtes, N° 1 o 1 (PL. XXVI. 79), est la reproduction exacte de la tête de Bodhisattva N° 24; on lui a simplement retiré perles et moustaches. La plupart ont un aspect sérieux et réfléchi ; l'une, N° 51, par ses paupières presque closes, laisse filtrer un regard qui donne une impression de calme sérénité. Mais le N° 175 (PL. XXVII. 82) arbore un juvénile et spirituel sourire; on douterait presque
si c'est une tête de Buddha.
(No I I : P. — Haut. 17 ; larg. 13 cm.) 4'
(N° I OI : K. — Haut. 22; larg. 16 cm.) ~
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(No 51 : P. — Haut. 22 ; larg. 13 cm.)
(No 175 : K. — Haut. 20; larg. 13 cm.)
Les Nos 125 (K. — Haut. 19; larg. 12 cm.) (PL. XXVIII. 87) et 173 (P. — Haut. 14; larg. 8 cm.) (PL. XXVII. 81) sont assez différents d'aspect, les cheveux faiblement ondulés, l'usnisa très développée, surtout pour le 125 où elle fait presque normalement suite au crâne. Sans parler de la présence de la moustache, qui ne prouve d'ailleurs rien, puisqu'il existe des têtes de Bodhisattvas parfaitement glabres et d'autre part des "têtes de Buddhas où cet ornement s'est attardé, le mince cordon qui enserre la base de l'usnisa semble déplacé pour un Buddha qui s'est, en principe,
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