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devient ainsi non seulement le chef spirituel,

• mais aussi le premier magistrat des chrétiens de son rite; il était investi du droit de juger les différends qui s'élevaient soit parmi les jacobites, soit parmi les melkites. Le clergé même de ces deux rites était placé sous sa juridiction. Les contrées de l'Asie oit s'étaient répandus les chrétiens nestoriens étaient divisées en vingt-cinq provinces - ou archevêchés, subdivisés en plus de soixante-dix diocèses; elles comprenaient i'Irac-Arabi, la Mésopotamie, le Diarbecr, l'Azerbaïdjan, la Syrie, la Perse, la Transoxiane, le Turkestan , la Chine et le Tangout t .

1270. Rescrit impérial du jour Keng-tzc de la g° lune de la 7° année Tchi-Yuan , prescrivant que ceux des • prêtres bouddhistes , des prêtres taoïstes , des Arkdns ( prêtres chrétiens) qui, s'étant mariés, ne vivaient plus dans l'observance de leurs lois ecclésiastiques; devaient être classés parmi le peuple 4.

1274-1291. Marco Polo mentionne : à Mossoul, « des chrétiens jacobites et nestoriens »; h Bagdad « des chrétiens »; h Tauris, « des arméniens, nesto-

riens, jacobites , géorgiens »;   Kachgar « maint
crestiens nestorins qui ont leurs églises »; h Samargand , « les gens sont chrétiens et sarrazins .. .

• 1 J.B. Chabot, Histoire de Mar Jabnlalia III, patriarche des nestoriens, p. 27; d'Ohsson, Histoire des Mongols, t. III, p. 281; Assemani, Biblioth. orient., t. III, p. z; Discertatio de Syris nestori«nis,

P. G.

! Yuan-chi, k. 7, fol. 5. Cf. Pauthier, Marco Polo, p. 217.