National Institute of Informatics - Digital Silk Road Project
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Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1 |
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~-d
111
t
- -- +- .( 70 ).c-+-[566J
C'est là un signe qui symbolise [1'excł1ence] sans supérieure
du monde de la Lumière pure.
Le second jour, c'est la semence pure de l'Homme nouveau.
Les douze heures, ce sont les douze rois lumineux de transfor-
mation secondaire (1); ce sont aussi les merveilleux vêtements
de la forme victorieuse (2) de Yi-chou (Yisô , Jésus) (3) qu'il
donne à la nature lumineuse; au moyen de ces vêtements mer-
veilleux, il pare la nature intérieure et fait que rien ne lui
manque; la tirant en haut, il la fait monter et avancer et se
séparer pour toujours de la terre souillée (!'). Ce jour de l'Homme
bra luminis sui comprehendit. n Et dans le Contra Faustum (1. 15, chap. 5, éd. Migne, col. 307-308), on lit : n Sequeris enim cantando , et adjungis duo-decim saecula floribus convestita, et canoribus piena, et in fadem patris flores suas jactantia. Ubi et ipsos duodecim magnos quosdam deos profiteras, ternis per quatuor tractus, quibus Hieunus circumcingitur.') Même si on doit laisser de côté ici les n douze éléments') et les ccdouze membres» , il semble bien que les ccdouze Dominations' et les ccdouze Eons,, (saecula) correspondent aux ccdouze grands rois à la forme victorieuse' de notre texte. Enfin ce pourrait bien être eux les ccdouze Dominants» qui, dans le Skeand-gumainik Vizdr, font apparaître les [douze] filles du Temps devant les archontes mâles (cf. SALE-MANN, Ein Bruchstük, p. 19); M. Cumont ( Cosmogonie, p. 35) paraît identifier les ccdouze Dominants') aux douze vierges elles-mêmes; il ne nous semble pas que ce soit exact.
(') —f A. # Tl I che-eul ts'eu-hona coing-wang•; on pourrait aussi
comprendre : cc ... des transformations secondaires» ou ccsuccessivesn. Nous ne savons quels sont ces douze rois.
" cheng-siang; nous gardons ici sian au sens de cc forme”.
A tek Yi-chou (*'I-s'u) ; c'est sûrement la transcription de Yiső , Jésus. 11 ne saurait étre question d'étudier ici le rôle de Jésus dans le manichéisme. Aux informations de Baur, il faudra joindre les mentions de Jésus dans les textes pehlvi de Tourfan (cf. MÜLLER , Handschr. , à l'index) et les renseignements de Théodore bar Khőni (POGNON , Inscriptions, p. 191-193; CuMONT, Cosmogonie, p. 116-1,9). Du texte de Théodore bar Khôni, il faut rapprocher le passage du Fihrist sur la mission de Jésus auprès d'Adam (FLUGEL, Mani, p. 91; cf. aussi p. 254-258, 2 8 li- 2 8 5, 358-359 ). Les manichéens distinguaient deux Jésus, le Crucifié et une sorte de Jésus transcendant; c'est peut-être à ce second Jésus que s'applique dans notre, texte la qualification de d'orme victorieuses; le reste de la phrase viserait le rôle secourable que le Fihrist et même Théodore bar Khôni lui font jouer auprès d'Adam.
l ± wei-t'ou. Il semble bien que cette expression ait été frappée
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