National Institute of Informatics - Digital Silk Road Project
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Dix Inscriptions Chinoises de l'Asie Centrale : vol.1 |
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[201] MÉMOIRES PRÉSENTÉS PAR DIVERS SAVANTS. 9
ouest de Tsi-mou-sa ffit * R, localité qui est à l'ouest de Goutchen et qui paraît correspondre, bien plutôt qu'Ouroumtsi, à l'emplacement de l'ancien Bichbalik'. D'autres grottes des Mille Buddhas se trouvent sur la rivière Kyzyl a a g, à 3o li en aval du poste militaire de Kyzyl a ieh 1, entre Koutcha et Sali-am 2. Enfin, dès l'année i 879, Prjevalski 3 signalait et
1 Dans le pic z mul ed RifK'in ting sin kiang che lio, la carte du territoire d'Ouroumtsi , qui se trouve dans le chap. II , marque ces grottes des Mille Buddhas 1-14 I à l'ouest de la ville de Tsi-mousa n* #1, qui est elle-même à 6o li
au sud - ouest de Goutchen Ak ; on
sait que Goutchen est au nord de Tour-fan , de l'autre côté des Monts Célestes. L'exploration de ces grottes, si elles sont dans un état de conservation suffisant, pourrait être fort intéressante; Tsi-mou-sa en effet correspond à ce qui était la sous-préfecture de Kin-man a sous les 7"ang, comme le prouve une inscription trouvée in situ (cf. Si yu choei tao ki, chap. in, p. 25 VO) ; or cette sous-préfecture de Kinmann'est autre que l'ancien Pei-t'ing 4 a, qui s'appelait Kagan-stûpa 7 i
lorsque cette ville était en la possession
des Tou-kiue occidentaux avant l'année 64o (Si yu choei tao ki, chap. in , p. 25 r°). On lui donnait aussi le nom de Bichbalik (les Cinq Villes) , sous lequel elle apparaît dans les inscriptions de Koscho-Tsaidam (cf. THOMSEN, Inscriptions de l'Orkhon,
p. 7o, n. 4,p. 124 et p. 179 , n. 91). Sous les Han, elle était la cour postérieure du
royaume de Kiu-chef (Kieou
T'ang chou, chap. xL, p. 29 VO). C'est donc là un centre historique important où des fouilles auraient chance d'être fructueuses. — L'identification traditionnelle de Bich-
batik ou Pei-t'ing avec Ouroumtsi doit être abandonnée , puisque l'inscription citée par le Si yu choei tao ki nous montre avec certitude que la ville de Kin- man occupait l'emplacement de l'actuel Tsimou-sa.
s Cf. Si yu choei tao ki, chap. n, p. i3 VO.
3 Cf. Der Nan-shan als Teil des Kuenluen und Scheide zwischen Mongolei und Tibet, nach Oberst N. Przewalski (Petermann's Mittheilungen, 1884 , p. 58 ). D'après ce voyageur, les grottes sont disposées irrégulièrement en deux rangées placées l'une au-dessus de l'autre , il y a même trois rangées vers l'extrémité sud ; les étages sont reliés entre eux par des échelles. Ces grottes s'étendent sur une longueur d'environ une verste. A l'extrémité sud se trouve un temple; le moine qui y habitait dit à Prjevalski que l'aménagement de ces sanctuaires avait commencé dès l'époque des Han. — Cette assertion est inexacte, puis que, comme nous l'établirons plus loin, c'est seulement en l'an 366 de notre ère que le premier religieux venu de Chine s'arrêta dans ce lieu. — Le temple dont parle l'explorateur russe est vraisemblablement celui que les Chinois appellent Lei-yn
se ' p ; « le Lei-yn se, dit la
grande géographie Ta Ts'ing i t'ong tche (chap. ccxiir, p. 4 v°), est à 3o li au sud de la sous-préfecture de Toen-hoang; c'est
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