National Institute of Informatics - Digital Silk Road Project
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Documents sur les Tou-kiue (Turcs) occidentaux : vol.1 |
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8
EDOUARD CHAVANNES.
60 li plus loin, on arrive au poste militaire de Tch'e - ngan 120 1i.
1
plus loin, on arrive au siège du Protectorat de Ngan-si
(Koutcha)».
Pour cette partie de l'itinéraire, Hiuen-tsang ne donne aucun nom de lieu.
Le siège du Protectorat de Ngan-si fut plusieurs fois déplacé; il se trouva d'abord_ dans
l'arrondissement de Si 3+17 à 20 li à l'ouest de l'actuel Tourfan; en 657, il fut transporté
dans l'ancien territoire de Kao-tch'ang M , aujourd'hui Karakhodjo, ă 40 verstes à l'est
de l'actuel Tourfan; en 658, on l'établit ă Koutcha où il subsista, avec quelques éclipses momentanées jusqu'en 787, date à laquelle ce territoire fut conquis par les Tibétains.
On trouvera des renseignements sur la ville de K'ieou-tse (Koutcha) en l'an 630 dans Hiuen-tsang (I, p. 49 et suiv. et II, p. 3 et suiv.); le pélerin Ou-k'ong la visita en 788 (Journal asiatique, Sept. — Oct. 1895, p. 363-364).
D'après le T'ang chou (chap. CCXXI, a, p. 8 r°), quand le royaume de K'ieou-tse était encore indépendant, c'est ă dire avant 646, le roi avait pour capitale la ville de /-/o-/ou v-
17 qui s'appuyait au nord à la montagne A-kie-t'ien 7, EU qu'on appelle aussi
montagne blanche.
3' Section : de Koutcha à Aoulie-ata.
T'ang chou, chap. XLIII, b, p. 14 r°: A l'ouest de Ngan-si •
(Koutcha) , on sort par la passe Tche - Niue 456 g . On traverse le
Pe - ma - ho (rivière du cheval blanc) J , f». D'après le Si yu choei tao ki, II,
p. 14 v°, cette traversée avait lieu près du village de Khodjo-toulas i í -F- e jţlŘ
.l
~
à 60 li à l'ouest de Koutcha.
«180 li plus loin, on entre vers l'ouest dans la plaine pierreuse de
Ki?,c -rJ'i - lo Nt~4». ~ . Si yu choei tao ki, II, p. 14 v°: c'est le désert sablon-
.
~,.
veux de Hosol
«On passe par les puits amers 4, et., au bout de 120 li, on
arrive à la ville de Kiu-p'i-lo». C'est la ville actuelle de Sairam;
Si yu choei tao ki, II, p. 14 v°; Si yu t'ou tche, XVI, p. 1 r°.
((60 li plus loin, on arrive à la ville de A-si-yen 14
C'est la ville actuelle de Bai; Si yu choei tao ki, II, p. 14 v°; Si yu t'ou tche, XVI, p. 2 v°.
».
«60 li plus loin, on arrive à la ville de Po-hoan
.
,,
, qu'on
appelle aussi ville de Wei -jong giz A, ou arrondissement de Kou - mo
te. I"' 3+1 et qui est vóisine au sud de la rivière Se-hoen )11,
Dans le chapitre CCXXI, a, p. 9 r° du T'ang chou, on lit: «A plus de 600 li de K'ieou-tse (Koutcha), après avoir traversé un petit désert de sable, on trouve le petit royaume de Po-lou-
kia d».11; on l'appelle aussi Ki-mo p~- ; c'est le royaume de Kou-mo
de l'époque des Han». Ce texte identifie donc nettement la ville de Po - hoan avec le royaume de Pa-lou-kia dont il est question dans Hiuen-tsang (I, p. 53; II, p. 10 et suiv.). Cette contrée est aussi mentionnée dans la relation de Ou-k'ong en ces termes : «Ensuite il arriva à la ville
de Wei - jong 447 qu'on appelle aussi pays de Po-hoan ; le nom correct est
pays de Pou - han Jjj 1 1 (Journ. asiatique, Sept. — Oct. 1895, p. 363)». — Watters (China
Review, vol. XIX, p. 115) identifie la ville de Po-hoan avec la localité de Kara-yulgun (carte I); le Si yu t'ou tche (XVI, p. 5 r° et XXVII, p. 8 v°), me parait plus exact en l'identifiant avec une localité située plus à l'est et appelée Yaka-aryk (carte I). — Quant ă la rivière Se-hoen qui se trouve au sud de la ville de Po - hoan, le Si yu choei tao ki (II, p. 7 r°) et le Si yu t'ou tche
r
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