National Institute of Informatics - Digital Silk Road Project
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Documents sur les Tou-kiue (Turcs) occidentaux : vol.1 |
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DOCUMENTS SUR LES TOU-XIUE OCCIDENTAUX. 81
Tche-nou: «Vous et votre frère n'avez pas su vous prêter un appui mutuel;
comment pourriez-vous me servir avec une entière fidélité?» Alors il les
fit périr tous deux.
Sou-lou, tch'ouo (tchour) des Kiu pi-cite rameau détaché des Tou-k'i-che
(Turgaich), réunit ce qui restait du peuple et se proclama kagan. Sou-lou
sut bien traiter ses subordonnés; les tribus et les hordes se rassemblèrent
graduellement (autour de lui); son peuple atteignit le chiffre de trois cent
mille hommes; alors de nouveau il fut puissant dans les contrées d'occident.
La cinquième année k'ai-yuen (717), il vint pour la première fois rendre
hommage à la cour; on lui conféra les titres de grand général des gardes
militaires de droite et commandant des Tou-k'i-che; on refusa ses présents
et on ne les accepta pas. On chargea le tchong-lang-tsiang des gardes mili-
taires, Wang Hoei, de prendre un insigne de commandement et d'aller
conférer à Sou-Mu le titre de grand général des tso-yu-lin et de duc qui
favorise le royaume, de lui remettre sept objets parmi lesquels une tunique
en soie à fleurs, une ceinture avec des ornements de métal, une bourse en
forme dè poisson, et de le nommer grand envoyé administrateur du district
de Kin-fang.
Cependant (Sou-/ou) était fourbe et trompeur; il ne fut pas fidèlement
sujet des T'ang. Le Fils du Ciel, pour se l'attacher, lui conféra le surnom
de Tchong-choen kagan (le kagan fidèle et obéissant). Après cela, quand un
ou deux ans se furent écoulés, ses envoyés vinrent à la cour offrir des
présents. L'empereur donna le titre de princesse de Kiao -ho à la fille de
A-che-na Hoai-tao ® et la lui donna en mariage. Cette année-là, les Tou-
k'i-che mirent en vente des chevaux à Ngan-si (Koutcha); l'envoyé (des
Tou-k'i-che) communiqua les intentions de la princesse au Protecteur Tou
Sien; celui-ci se mit en colère et dit: «Une fille de la famille A-che-na
oserait-elle me donner ses instructions?» 11 fit battre de verges son envoyé
et ne répondit pas (à Son-lou)1). Sou-bou irrité s'allia secrètement aux T'ou-
1) La biographie de Tou Sien (T'ang chou, chap. CXXVI, p. 4 r°) ne contient aucun renseignement sur ces faits. Elle donne cependant quelques indications sur les rapports que Tou Sien eut avec les Tou-kiue: «La quatrième année k'ai-yuen (716), (Tou Sien), ayant le titre de commissaire inspecteur, vint examiner les colonies militaires dans (la région de) Tsi-si
t!4. Sur ces entrefaites, le Protecteur en second du Ngan - si , Kouo K'ien
koan ft ainsi que le kagan des Tou-kiue occidentaux, A-che-na Hien Q, et l'en-
voyé chargé de garder la garnison, Lieou Hia-k'ing jJ `' r, portèrent à l'envi plainte
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