faire un second séjour en Indo-Chine, accomplir le pèlerinage du Boro-Boudour de Java, rendre de nouvelles visites aux collections asiatiques de Berlin et de Londres, lier connaissance avec celles de New-York et de Boston. A Paris même il nous a été donné de voir se déballer les caisses de la mission en Asie centrale de M. P. PELLIOT, s'imprimer les beaux albums rapportés de Chine par Éd. CHAVANNES, s'organiser d'intéressantes expositions orientales aux musées Guimet et Cernuschi. Enfin les belles publications annuelles de l'Archœological Survey et le don libéral de ses photographies nous ont permis de suivre de loin les premières fouilles méthodiquement conduites qui aient été exécutées dans l'inépuisable sol du Gandhâra. De ces communications, de ces examens, de ces voyages sont sortis divers articles (1) dont nous avons pris la liberté d'utiliser ici quelques pages sans nous astreindre â les mettre entre guillemets ni â en changer inutilement la teneur : on excusera d'autant plus volontiers ces quelques répétitions que nul ne s'en serait probablement aperçu si nous ne nous étions cru obligé de confesser notre scrupule.
A la liste des personnes que nous avons déjà remerciées dans
l'avant-propos de notre premier volume et parmi lesquelles
nous avons â déplorer la perte du regretté James BURGESS — nous devons ajouter les noms de Sir John MARSHALL, Sir Aurel STEIN, Dr D. B. SPOONER et Mr. H. HARGREAVES, de l'Archœological Survey de l'Inde; de M. T. A. JOYCE, du British Museum, etc. Nous avions encore pris plaisir à signaler dans le corps de l'ou-