FEMMES ET FÉES. 65
cadrent (fig. 2 94 ; cf. fig. i o 5 ). D'ordinaire elles adoptaient simplement la pose plastique (cf. I, p. 2 2 9) restée traditionnelle dans l'Inde depuis les Yaksin4s, ainsi expressément nommées par les inscriptions, de Barhut (fig. i o6, 185, 335-336, 339; cf. Barhut, pl. XXI-XXIII). Certaines esquissent pourtant des attitudes plus
FIG. 335-336. — YAxslxîs (cf. fig. 1o6).
D'après une photogr. de I'Arcbœoiogicai Survey.
mutines et provocantes, en quoi elles ne font que rappeler, bien qu'avec moins d'impudeur, les graces minaudières que leurs congénères de Mathura avaient déjà empruntées aux courtisanes du cru. C'est ainsi que les nymphes des figures 337 et 472 consultent coquettement leur miroir pour ajuster leur pendant d'oreille, tandis que celles des figures 338 et 473 font savamment onduler
GANDHIRA. - II. 5